Partir, partir, partir. fantasme ordinaire (Re)Commencer ailleurs, brûler les vieux dossiers, poser les armes, respirer, enfin. Désinvolture, évasion, châteaux en amérique du sud. Nirvana. Fête pornographique hier. Fayït est au téléphone (you know you're right you know you're wrong, please take care...), pour les autres y en a marre de cette image de rebelle-junkie-trash qu'on véhicule par ici dès qu'on s'aventure sur le terrain du cul, et blabla Histoires d'O et blabla y a plus un seul film porno digne de ce nom. De l'âne au coq on s'emballe sur l'âme, c'est quoi c'est qui et quand on efface l'ésotérique est-ce que ça ...
Chronique #350 : Laisse cette aubergine tranquille !
Insomnie. Pas très malin vu le programme demain, enfin tant pis. les petits poneys, ça va plus être possible... Rediffusion de Queer, le nouveau truc made in TF1. Rires, j'ai passé un an à écluser la nuit avec le designer pas du tout designer à l'époque, du coup je regarde et c'est marrant comme concept... Peut-être que j'aimerais bien ça, cinq tornades qui basculent ma vie. Sûrement que j'aimerais bien ça, même, oublier que j'ai perdu beaucoup, ma maison, et tout le reste. Oublier aussi les jérémiades. Au moins j'ai compris que je ne pouvais compter que sur moi et même si ...
Chronique #345 : Vous avez un message
Elle est forte, la vie. stand by me Super douée pour inoculer ce qu'on refuse d'entendre, coincé par hasard au pays des Bisounours. Elle diligente des messagers et pas n'importe qui s'il vous plaît. Un mail, un coup de fil, un déjeuner, un divan, l'affaire est bouclée. Save tonight etc. Fini de pleurer dans le métro, haut les coeurs. Mon père ce héros, foutaises et il l'a encore prouvé ce soir, jamais je ne pourrais comprendre ça et alors, jamais je ne pourrais prendre le pouvoir et alors, tout va bien. Journée parisienne, j'ai erré chez les bouquinistes du Marais, quel bonheur, j'adore ...
Chronique #343 : SIMS master mix !!
Non mais quand même c'est un peu drrrr yallah, la vie d'un SIMS !! oh what a life ! May I introduce... Marie, WonderWoman, raide dingue de Julien, MisterLove, parents rock'n roll de Emile, bébé puis enfant puis adolescent prodige, quel drame, enfin ils s'en contre-fichent tant qu'on les laisse s'entraîner à fabriquer un deuxième enfant un peu plus à leur goût, ce qui devrait arriver dans pas longtemps vu l'obsession Cry me a River (oh Justin !) du moment, ils chaloupent, ils ne sont pas fiers, ils ne parlent pas du tout la langue de Shakespeare, et alors. I wish euh et ...
Chronique #342 : Trois pas en avant
Pfff il ne sait pas ce qu'il veut lui non plus. bla bla Comme si moi je savais. Un peu beaucoup marre d'avoir 14 ans dans ma tête. Ouais je pourrais faire fée, magicienne, reine du monde, il faudrait un jour et le plus tôt possible que j'arrête. Oh oh oh mais remember ce que tu as fait sans y penser, sweetheart. Oh oh oh mais il y a lui que tu as du mal à aimer parfois parce qu'il te conditionne à cette vie qui n'a absolument aucun sens quel que soit le bout par lequel on la prend. Autant la brûler ...
Chronique #341 : Please call 911
J'en appelle aux tireuses de cartes et aux exorcistes de tous bords. paf sur le coin de la gueule Pour un peu je serais même prête à aller allumer des cierges dans douze mille cathédrales (spéciale dédicace à Fayït, the Queen of the 12 000), acheter quelques gri-gris à l'utilité douteuse (pattes de lapins certifiées conformes, fers trouvés sous les sabots d'un cheval, trèfles à quatre feuilles élevés en batterie, elixirs improbables à base de peaux d'iguanes, etc.). Voire à gober n'importe quel horoscope à deux francs qui me prédirait que oui, que non. Je suis au pied du mur. C'est bon, qu'est-ce ...
Chronique #340 : Sexual healings
Je te regarde et j'attends. ... Tu me contrôles, tu as tout le contrôle sauf celui là. Ces secondes où tu me laisses le pouvoir, quand tu es foudroyé, submergé, quand tu ne peux plus lutter. Ma revanche, ma jouissance. Tu es tout à moi. Ton regard éperdu et mon sourire en coin, je t'ai vaincu, enfin. Je te connais tellement par coeur, je vis dans ton ombre, je t'ai observé, je sais anéantir tes résistances. Tu ne le supportes jamais longtemps alors je fais semblant, je feins, tu crois que je m'abandonne à toi - détrompes-toi je ne fais que savourer ...
Chronique #339 : Sorrow
J'aimerais mieux être en colère. de l'eau de l'eau de l'eau Laisser éclater la rage, noire blanche rouge verte bleue comme les voyelles de Rimbaud. Avoir cette énergie, ruiner les moulins à vent. Mais les deuils me fracassent. Triste, je suis triste et ça déborde partout. Je ne comprends rien, ni pourquoi ni à quoi ça sert ni ce déchirement. Pourquoi tu m'as abandonnée alors que je t'ai tout donné. J'étais prête à tout. A m'oublier pour être celle que tu aurais façonnée, malléable au gré de tes désirs. Quelle connerie. Lean on me blabla, moi j'y croyais à la dream-team. Je ...
Chronique #338 : Who loves the sun
J'attends. who loves the rain Je suis en désordre et j'attends. Omnubilée par des fantômes. En proie à de curieuses superstitions. Oscillante. Samedi après-midi, Paris. Encerclées par les verts irlandais (et non par les supporters de l'ASE, c'est pas parce que Ben habite dans le coin qu'ils auraient subitement décidé de prendre d'assaut la Bastille...). E. et moi posons les bases. Oui ça va marcher, c'est obligé. Un peu la seule issue un peu la seule envie. Il faut y aller, évidemment ça fait peur - c'est tellement plus facile de rêver, de ne pas y croire, de ne pas essayer. Très politicien. ...
Chronique #335 : Not that kind…
Ce qu'il reste, la boule, la braise, la tumeur, c'est cette image de moi que j'ai donnée, cette image dichotomique - ce que je suis, ce que j'écris... ce que je montre, ce que je dis. sick of it all Blessure d'orgueil, mégalomanie, refus, déni... non non non je ne suis pas celle-là qui s'est anéantie devant toi, non non je suis l'autre, celle d'avant, la virtuelle, c'est celle là que je suis c'est celle là que je veux être bordel. Qu'est-ce que tu m'as fait pour que je devienne si conne et si docile, je refuse d'être cette fille que tu ...