Chronique #331 : Liaisons dangereuses

08 octobre 2004 0 Permalink 0

On dirait que ça commence à s'éclaircir un peu. let's see, let it be... Quoi que. Il a tout, tout ce que j'aime. Une gueule d'ange un peu trop propre pour être authentique. Cette allure d'éphèbe tout droit sorti d'un film de Visconti. Une voix douce et posée, sensible. Il est torturé, nostalgique, imprévisible et drôle. Il me connaît bien, depuis longtemps, il sait tout et il s'en fout. Hier soir, le vent a tourné. Et j'ai la trouille, voilà, parce qu'avec lui je n'ai pas envie de me planter. J'ai peur, je ne connais pas ces règles - ça fait tellement longtemps. Je ...

Chronique #330 : Blah blah blah

08 octobre 2004 0 Permalink 0

évidemment écrit à quatre mains, soeur lumière (ah ah !) hommage aux spécialistes. Il en est qui savent parler. Il en est qui savent raconter, le regard planté. Il en est qui ont appris les bons mots, dans le bon ordre. Il en est qui captent les failles instantanément c'est une espèce de don. Il en est qui vous ravagent parce qu'on a eu la faiblesse de les croire. De se croire plus fort qu'eux, fatalement. Il en est que nous ne voyons pas venir, nous les intuitives de la vie, nous qui portons généralement avec arrogance cette fierté toute astrologique - ...

Chronique #329 : Voilà, c’est un peu ça

07 octobre 2004 0 Permalink 0

Never Been to Me written by Ken Kirsch and Ronald Miller sung by Charlene ça aurait pu être Kim Deal, aussi. Hey lady, you, lady, cursin' at your life You're a discontented mother and a regimented wife I've no doubt you dream about the things you never do But I wish someone had a talk to me like I wanna talk to you Ooh I've been to Georgia and California, oh, anywhere I could run Took the hand of a preacherman and we made love in the sun But I ran out of places and friendly faces because I had to be free I've been to paradise, but I've never ...

Chronique #325 : Salam aleikoum !

06 octobre 2004 0 Permalink 0

Une semaine au soleil. Yallah ! parfois j'aimerais être un oiseau... Fayït et moi, la mer sous toutes les coutures, de la musique beaucoup, des nuits à perceptions intensives, Bob l'éponge, le bateau à la cape et tout le monde dans l'eau, Mopral-le-plus-beau-du-quartier (ça va pas durer coco), le hammam, les bougainvilliers, Chérif roi du ping-pong (c'est pas humain de savoir si bien mentir, et c'est non pour la balade en pleine nuit malgré tes sublimes yeux verts, choukran), nos peaux bronzées, Garcimore (non tu n'es pas beau même en photo, mais c'est une manie où quoi chez vous ?), le Ranch ...

Chronique #324 : Vacances

28 septembre 2004 0 Permalink 0

Réveil difficile. so long farewell Ma mère, dotée as usual d'un abyssinal manque de délicatesse (de lucidité) semble vouloir me faire payer une nouvelle addition, et moi je parle sans réfléchir. Comme si j'avais la mémoire courte. Comme si je ne savais pas qu'il vaut mieux se taire à huit heures du mat, depuis toutes ces années. Je pleure de rage. Peu importe. Je pars, tout à l'heure je pars. Portez-vous bien... moi, ça va aller (évidemment) déconnexion...

Chronique #323 : Trois ans et cinq jours

27 septembre 2004 0 Permalink 0

Un jour, il y a quelques mois, IL m'avait écrit une longue lettre. plus un instant à perdre IL m'avait expliqué, IL m'avait rassurée, IL m'avait bouleversée, IL m'avait consolée - et je n'ai pas oublié un mot de tout ça (j'ai trop de mémoire, parfois c'est utile). Son écriture pattes de mouches, ses confidences sur le papier, ses attentions... Son regard samedi, sa voix, son sourire, ses observations... tout se mélange dans une farandole habile et délicieuse. J'aperçois la route, comme il y a quinze ans lorsqu'ils étaient partis si loin. J'ai le temps et les projets, il faut concrétiser maintenant, ...

Chronique #322 : Chamboule-tout

26 septembre 2004 0 Permalink 0

Finally comes ThisFuckingWedding... give me a reason to be a woman... Il a bien fallu sortir le grand jeu. Fringues dix-huitième et coiffure improbable improvisée par E. - un peu Angélique un peu Shirley Temple. Une marquise invincible... Pas grand chose à dire sur l'après-midi, je suis une bonne actrice parfois. Cé. et moi filons rapidement sur la route, direction the place to be. Je papillonne, c'est amusant de revoir tous ces gens - je ne vais pas arrêter de la soirée, j'aurais la bougeotte et à nouveau vingt-ans. Bref. Alors que les gentils hommes-en-blanc nous invitent à grimper à l'étage pour ...

Chronique #320 : Oh my god

24 septembre 2004 0 Permalink 0

«Bénissez ceux qui vous persécutent ; souhaitez-leur du bien, et non pas du mal.» et autres âneries Un peu plus et je tombais de ma chaise. Et puis j'ai pensé à V. et j'ai éclaté de rire. Cueillie, j'étais cueillie. Un piège grossier. La vie qui se fout de ma gueule, et pour une fois c'est drôle. Ironique. Comme si j'allais lire un truc pareil devant tous ces gens. C'est joli de croire au Père Noël, attendrissant. Bref, coupe sèche et franche. Ces mots là ne sortiront pas de ma bouche et personne n'y fera attention, au milieu de cette grotesque comédie. Je ...

Chronique #319 : Premier jour d’automne

23 septembre 2004 0 Permalink 0

Bienheureux chagrin. au pays des Bisounours (PJ) Je pensais mon coeur sec et mes larmes taries. Bien trop de colère, bien trop de rage enfouies Pour me laisser aller à la mélancolie. Est-ce un miracle si je pleure depuis mardi ? Et voilà que je fais des alexandrins à deux francs. Va pas falloir s'étonner si on me découvre accroupie à jouer aux billes, je suis en pleine régression pré-pubérienne (vaste programme). Bon je voulais faire un note poignante qui aurait parlé du bonheur auquel invite la tristesse quand elle ne naît pas du désespoir, figer ici toutes ces émotions qui me ...

Chronique #317 : Les fleurs de mon mal

22 septembre 2004 0 Permalink 0

J'ai eu une enfance heureuse, comme on dit. «sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille» Des parents amoureux, des dizaines de cousins avec qui cuire un certain nombre de madeleines, une maison du bonheur constamment ouverte à qui voulait en franchir le seuil, des tas de livres pour m'évader, des rencontres musicales sur la route des vacances, des voyages ici ou là et souvent hors des frontières, de la confiture sur les tartines du goûter, des mardi-gras déguisés. Mon père nous instruisait, de films-cultes en courants de pensées philosophiques, sans négliger les anecdotes historiques avec lesquels on crânait en classe, ...