Chronique #350 : Laisse cette aubergine tranquille !

16 octobre 2004 0 Permalink 0
Insomnie. Pas très malin vu le programme demain, enfin tant pis.
les petits poneys, ça va plus être possible…
Rediffusion de Queer, le nouveau truc made in TF1. Rires, j’ai passé un an à écluser la nuit avec le designer pas du tout designer à l’époque, du coup je regarde et c’est marrant comme concept… Peut-être que j’aimerais bien ça, cinq tornades qui basculent ma vie. Sûrement que j’aimerais bien ça, même, oublier que j’ai perdu beaucoup, ma maison, et tout le reste. Oublier aussi les jérémiades. Au moins j’ai compris que je ne pouvais compter que sur moi et même si ça fait mal toute cette indifférence là partout, même si je pleure souvent, même si la colère se cristallise et qu’il faut sans arrêt lutter pour la canaliser parce que je n’ai pas les moyens de la laisser s’échapper, c’est une sacrée force. Peut-être qu’enfin les flèches viendront juste se briser à moins qu’elles ne ricochent, sans doute que je suis terriblement immature, c’est une certitude souvent, comme si jamais je n’avais quitté cette horrible instabilité chronique, ça n’avance pas à grand chose de réaliser tout ça mais ça rassure, je crois. Pas facile de dépasser ces émotions sclérosées pour aller vers autre chose, vers ma vie version sportive, c’est pas croyable l’énergie et l’endurance que ça impose, la discipline aussi, ne plus avoir si souvent peur, relever la tête, être confiante.

Alors je m’invente douze mille challenges, à commencer par guérir cette trouille des chevaux pour réussir à monter avec Léon, à balancer les sacs poubelles de ma vie d’avant pour réussir à partir, ou à essayer de me vendre à DocEinstein jeudi prochain. I will survive.

pouvoir, le mot est lâché.

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