Chronique #341 : Please call 911

12 octobre 2004 0 Permalink 0
J’en appelle aux tireuses de cartes et aux exorcistes de tous bords.
paf sur le coin de la gueule
Pour un peu je serais même prête à aller allumer des cierges dans douze mille cathédrales (spéciale dédicace à Fayït, the Queen of the 12 000), acheter quelques gri-gris à l’utilité douteuse (pattes de lapins certifiées conformes, fers trouvés sous les sabots d’un cheval, trèfles à quatre feuilles élevés en batterie, elixirs improbables à base de peaux d’iguanes, etc.). Voire à gober n’importe quel horoscope à deux francs qui me prédirait que oui, que non.

Je suis au pied du mur. C’est bon, qu’est-ce que c’est bon. Qu’est-ce que ça fout la trouille aussi. Si je pouvais seulement arrêter cet acharnement à vouloir lire entre les lignes. Me taire et laisser venir par dessus les barricades. Lâcher lâcher lâcher, sans défaillir sans ressasser sans jouer sans lutter. Putain mais j’ai envie bordel, alors ta gueule connasse.

Sinon, c’est quoi le statut d’un bouquiniste, les règles de la profession tout ça ? Je sais je girouette.

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