
Ce qu’il reste, la boule, la braise, la tumeur, c’est cette image de moi que j’ai donnée, cette image dichotomique – ce que je suis, ce que j’écris… ce que je montre, ce que je dis.
sick of it all
Blessure d’orgueil, mégalomanie, refus, déni… non non non je ne suis pas celle-là qui s’est anéantie devant toi, non non je suis l’autre, celle d’avant, la virtuelle, c’est celle là que je suis c’est celle là que je veux être bordel. Qu’est-ce que tu m’as fait pour que je devienne si conne et si docile, je refuse d’être cette fille que tu as rencontrée, mais pourquoi est-ce que je deviens si bête et si envahissante à chaque refrain, mais pourquoi est-ce que je suppose que je ne suis pas amoureuse de lui, pourquoi est-ce que plonger c’est renoncer simplement parce qu’il ne me fait pas cet effet que j’exècre et qui me détruit. Cet autre moi qui entre en scène pour tout saborder, l’ennemi de toujours, il faut lui coller des baffes, lui exploser la tête contre les murs, le faire taire, l’anéantir, fous le camp connard on t’a rien demandé… J’ai vu, j’ai vu ce que c’était, j’ai vu comment ça transformait, j’ai vu la transe incontrôlable, plus bas que terre, j’ai vu la colère s’évaporer, j’ai vu ramper, pour rien évidemment, pour rien. Il ne reste que la honte, comment c’est possible un tel avilissement et surtout pourquoi pourquoi POURQUOI !!! Je l’aime bien, lui, mais il est trop gentil. Enfin non c’est moi qui suis trop connasse évidemment. Reste plus qu’à se défoncer le crâne et s’écraser dans une nuit sans rêves, surtout ne laisser aucun échappatoire au symbolique, dormir pour aller plus vite, plus vite, jusqu’à la mort, et foutre en l’air les jours comme les nuits. Deux ans que je suis en sursis, deux années bonus comme on dit, la faucheuse n’a pas voulu de moi… et il y a Léon qui me pose sans cesse cette question incroyable, est-ce que tu te sens bien Maman, badaboum. Léon qu’il connaît et dont il parle souvent, pfiou pfiou pfiou pouah pouah pouah – soirée borborygmes. Et moi je compulse mon mail, le web, le portable. Et moi je regrette qu’il ne soit pas là ce soir, juste pour dormir dans ses bras. Princesse Sarah. Ou plutôt parce que c’est sans aucun doute un peu plus d’actualité, Padmé Amidala.
enfin une discussion normale avec elle, the mother, incredible… soirée DVD, bad influence & if only avec T etc., great.
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