Le rêve ne pense ni ne calcule ; d'une manière générale il ne juge pas : il se contente de tranformer. Sigmund Freud récit Le rêve Je suis dans le salon de la maison de mes parents. Seule avec ma mère. Tout à coup je sens que je vais accoucher. Je le dis à ma mère, qui me rassure elle va m'aider. Le canapé est le long du mur face à la porte. J'accouche par terre, assise, adossée au canapé. Aucune souffrance, pas de sang, très rapide. L'enfant est petit, frippé, curieusement chétif. Il s'appelle Pierre. Il n'y a aucune présence masculine nulle part. Dans ...

C'est quoi cette fois-ci, une résistance encore plus forte que la précédente ? Ça m'en a tout l'air, mais c'est pas le moment de me poser ce genre de questions. Bientôt les vacances analytiques... A la recherche du contre-transfert... J'ai décidé d'avoir la peau d'une névrose qui m'empoisonne la vie depuis toujours. Une névrose que j'ai identifiée et disséquée, dont je connais sur le bout des doigts les détails les plus infimes. Je sais pourquoi, je sais comment, je sais à peu près tout, tout en ignorant absolument comment le ça le moi et le surmoi en sont arrivés là. Bref, je ...

C'est comme... comme si j'étais régénérée. Epurée. Un sentiment de liesse absolue, bienvenue au pays des Bisounours. Il n'y a pas d'autre mot, je crois. Enfin, la séance tant attendue a eu lieu en fin d'après-midi aujourd'hui. Je suis à deux doigts de penser que l'analytique à quelque chose de magique. J'y suis arrivée dans un état épouvantable (j'avais découvert que je portais tous les symptômes de "l'état limite" ou borderline... faut que j'arrête de consulter le site de la SPP...), j'en suis sortie en pleine allégresse. Soulagée, vidée et débarrassée... C'est tellement indispensable de canaliser, d'oraliser... Bref, je ne sais toujours ...

La crise n'est pas terminée, mais elle perd sa vigueur. La raison, mes récentes découvertes... j'essaie de rationnaliser. On se calme, on dépose. D'abord, je me dis que le symptôme n'est pas une remise en cause des diverses interprétations du noeud primitf faites ces derniers jours. Je rattrape l'histoire par les deux bouts, je commence tout juste à mettre le doigt sur deux ou trois éléments troublants... Il faut que je dénoue les fils, ensuite. Que je décortique. Alors peut-être, en cerise sur le gâteau, les symptômes disparaîtront. J'apprends l'humilité. Indispensable. Apprendre à être plus indulgente avec moi-même. Adoucir mon surmoi. Première étape, ...

Enième crise. Heureusement que mon Moi est un peu plus costaud. Ça m'évite de finir aux urgences. J'en ai ras le bol. ouais, carrément. Dire que ça me saoule est un euphémisme. Il n'y a pas de mot pour exprimer ce que ça me fait. Ah si. Rage narcissique. Pardon. J'avais oublié que depuis dix jours, je suis experte es analytique. Putain mais c'est pas vrai. Quelle baffe. Je croyais avoir avancé, je croyais avoir compris, analysé, digéré. Mais je me prenais pour qui ? Pour une héroïne de série télé. Elle est née elle a vécu elle a souffert elle a compris ...

Quand on est obsessionnel (comme moi), quand on répète toujours les mêmes mauvais comportements (comme moi), quand on cherche trop (comme moi), on se retrouve systématiquement les doigts dans la prise. Et le nez dans sa merde. Position hautement inconfortable. C'est bien beau, la bibliothèque mondiale... Je suis devenue hypocon(psy)driaque. Tous les symptômes et les mécanismes décrits par Freud Lacan ou les analystes de la SPP, je les ai. Je suis un cas limite, je suis en phase de saisie appropriative, ma psy vit un contre-transfert difficile, je n'ai pas de représentation du renoncement, et blablabla. Le cadre prend trop d'importance. Je ...

« les traumas s'accompagnent toujours d'un échec ou d'une distorsion des représentations, ainsi que de la nécessité de la répétition, dans l'espoir de corriger ces échecs. La répétition signe le traumatisme en ce qu 'elle implique un effort pour faire disparaitre, refouler, ou maîtriser des affects incompréhensibles, gênants voire absurdes, du fait qu'ils sont liés à des non-représentations ou à des ersatz. » in Conférences en ligne du site de la SPP. Il faut que ça sorte. Voilà où j'en suis. A essayer de comprendre, de décrypter, de chercher à tout expliquer par des preuves scientifiques (si on peut dire). A disséquer ...

Ma vie n'est qu'une succession de mêmes situations. des bulles qui éclatent partout... C'est terrible, comme constat. Tous ces transferts qui se cristallisent, qui se révèlent du coup... Mon mail pour CF, qui a mis le feu aux poudres et je savais que ça finirait comme ça... c'était la même angoisse que celle que je ressens aujourd'hui à l'idée de poser des questions à ma psy (sur son expérience analytique, sur la fréquence de nos séances...). Peur de déclencher le même effet, un rejet... Mon abscence d'implication, aussi, mes tentatives de séduction pour noyer le poisson, mon improbable pouvoir de manipulation... et ...

Récit du rêve [23/06/2004] J'avais rendez-vous avec ma psy, assez tôt dans l'après-midi (genre 16h30, genre comme lundi dernier). J'étais dans un jardin avec des gens, je ne sais plus qui. Coup de téléphone. Ma psy qui me dit que ça ne va pas être possible qu'on se voit. Qu'elle est retenue à Cochin (???), qu'elle pourra pas etc. Je suis catastrophée, envie de trouver une solution (plus tard dans la soirée, etc.) mais incapable d'exprimer mon désarroi, mon besoin de la voir, ce que je ressens. Elle me propose, sinon, de la rejoindre je ne sais plus où, dans une salle de boxe ...

Je ne sais plus trop où j'en suis. Contenant et contenu, transfert et compensation originelle, symptômes et névroses... J'y pense trop, mais comment faire autrement ? Où j'en apprend tous les jours... Ça se bouscule dans tous les sens, je peine à reprendre mon souffle, à prendre du recul, à relativiser... Tout s'emmêle et s'entremêle, je suis totalement paumée. Mais un peu ravie aussi... Il y a le *contenant*, d'abord. La psychothérapie d'inspiration analytique, puisque donc c'est le terme officiel. Ma psy qui m'obsède. Ma psy que je considère comme une magicienne, que je présente comme celle qui m'a sauvé la vie, que je ...