
Putain mais c’est pas vrai. Quelle baffe. Je croyais avoir avancé, je croyais avoir compris, analysé, digéré. Mais je me prenais pour qui ? Pour une héroïne de série télé. Elle est née elle a vécu elle a souffert elle a compris (très vite parce qu’elle est très maline – parce que les scénaristes n’ont pas que ça à foutre) elle a été sauvé elle a changé de vie elle a été heureuse (et eu beaucoup d’enfants ?!).
N’importe quoi. Doublement n’importe quoi. Journée ridicule. Je compte tromper qui ? Je compte penser quoi ? Non mais n’importe quoi. La forme, peut-importe (progrès de ce côté là). Le fond m’anéantit d’exaspération. Y en a marre de la surcompensation, du surjeu, de la logghorrée consternante. Fatiguée, je suis fatiguée.
Dichotomie troublante. J’ai plongé au fond, j’ai remonté, induit, exploré des trucs, mis des mots sur des comportements… découvert le Graal, peut-être. Et en même temps, rien n’a changé. Mais alors vraiment rien. L’envie de me transpercer l’estomac, par exemple, elle est toujours là. La honte, la honte d’être moi, la honte ultime. Putain, j’en ai marre.
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