Chronique #150 : Casse-tête

26 juin 2004 0 Permalink 0
Quand on est obsessionnel (comme moi), quand on répète toujours les mêmes mauvais comportements (comme moi), quand on cherche trop (comme moi), on se retrouve systématiquement les doigts dans la prise. Et le nez dans sa merde. Position hautement inconfortable.
C’est bien beau, la bibliothèque mondiale…
Je suis devenue hypocon(psy)driaque. Tous les symptômes et les mécanismes décrits par Freud Lacan ou les analystes de la SPP, je les ai. Je suis un cas limite, je suis en phase de saisie appropriative, ma psy vit un contre-transfert difficile, je n’ai pas de représentation du renoncement, et blablabla. Le cadre prend trop d’importance. Je suis en pleine crise mégalomaniaque. Je sais que c’est normal, pas grave, mais je m’en veux d’avoir ouvert la boîte de Pandore.

Mieux aurait valu attendre septembre. Parce que là, c’est fini pour deux mois, bientôt. Deux mois en apensanteur, faut juste que je n’avale pas de travers. Pas de rage narcissique, fini fini, déconnexion. Risque zéro.

Sinon, je suis obsédée par mon corps. A nouveau. Ça fait partie de la répétition.

Tiens, j’ai une question. Un peu utile pour une fois. Pourquoi est-ce que j’ai tellement de… recul (trouille, malaise, non j’ai pas envie d’y aller…) à l’idée de faire ce truc, là, à mon nouveau boulot… Je me la joue, comme d’hab’, beaucoup de bruit tout ça, très genre… mais au fond, en plus de la tempête interne, je reconnais un acouphène familier. Un truc qui me prend en plein estomac, un vertige incompréhensible. Et je vais pas l’analyser, faut que je commence à mettre sur pause mes auto-psy, si je veux m’en sortir d’ici septembre. Mais bon, faudrait que je comprenne un jour, pour que ça s’arrête.

La journée est passée vite. Je fais des progrès. Toujours pas d’ordi correct. Faut que je m’en occupe.

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