New-York. Je me demandais ce matin si ça coûtait vraiment plus cher d’aller y faire ses courses1, plutôt qu’en France, plutôt que dans les pays de l’UE, et plutôt que sur l’Internet de l’espace Schengen ?

Si on réfléchit cinq minutes, quoi. En extrapolant la théorie du temps masqué que mon père nous vend régulièrement, à savoir que si tu profites d’un déplacement pour faire un truc qui t’en aurait demandé un second (de déplacement), c’est gagnant-gagnant. Est-ce que c’est possible de couvrir les fais d’un séjour là-bas avec l’argent gagné à acheter sur place des trucs vendus ici aussi, mais plus cher – et il suffit d’aller faire un tour ici et puis là pour comprendre dans l’instant où je veux en venir…

Tiens, exemple, le MacBook pro, vendu $1,799 (1300€) sur l’Apple Store US, est proposé à 1.749€ sur l’Apple Store FR. Même en payant toutes les taxes d’importation, la TVA et tout le tintouin2, le calcul est à la merci d’un enfant de sept ans : pas encore les deux pieds dans l’avion mais on s’en rapproche !

Et si en plus tu pars au moment du Black Friday, avec une liste aussi longue que la rue Sainte-Catherine de trucs à rapporter, comme par exemple ce perfecto (je. le. veux.), un jean, un autre jean, des bottes, des derby’s, des adidas vintage, des t-shirts, des bouquins, de la musique, des crèmes, des parfums… C’est vite fait que tu atterris à JFK, crois-moi !

C’est simple, finalement. Et pas la peine de pinailler sur l’hôtel, dis-donc faut bien dormir à NY etc. : on squatte un canapé avec vue sur Central Park3 !

Tout est prévu, en résumé.

A part les quelques 3000 euros du budget cadeaux.

Bref.

1. courses = shopping, hein, à part dans les romans de Anna Gavalda faudrait être complètement dingue pour partir à New-York acheter trois pamplemousses génétiquement modifiés, des yaourts trop sucrés ou des nuggets de poulet. [↩]
2. en admettant qu’on s’y soumette… [↩]
3. se souvenir qu’on n’a plus le droit d’y fumer, because tu veux pas finir en prison et plomber ton « coût masqué », trop con ! [↩]