
Mais tu vois je n’arrive pas à écrire tout ça, les gros pulls et sa bagnole de crâneur et toute cette fumée sur la plage et vos rires de gosses au casino et sa peau contre ta peau et ces heures volées au devant de la scène (même si ils tiraient d’un seul front sur la corde là-bas – dingue comme ils peuvent pas se passer de moi parfois). Bien sûr je pourrais raconter en commençant par le commencement ou même brosser des portraits pornographiques au milieu de ces paysages normands parce que la bretagne c’était trop loin et que vous n’aviez pas beaucoup de temps, seulement je ne sais plus ranger la vie dans des cases alors je n’ai pas envie d’aplatir des mots sur des émotions qui débordent. Ouais c’était bien et ouais la prise de conscience est énorme et ouais tu m’as transportée loin alors je compte bien y rester et te garder avec moi tu vois et peu importe les démons. Qu’ils aillent se faire foutre les démons pour une fois que je ne regrette rien putain. Pour une fois que tu comptes plus que lui. Pour une fois que je ne mélange aucune page. Pour une fois que je ne me sens pas abandonnée ni dévastée bien au contraire. Pour une fois que j’ai l’impression d’être dans ma vie – the right place at the right time.
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