Chronique #411 : Love and sea…

04 décembre 2004 0 Permalink 0
Parfois comme tout de suite ça m’épuise de vivre au coeur d’un labyrinthe.
insomnie
Je leur ai laissé trop de prise et trop d’emprise alors je dois défaire les fils tissés par le temps et démonter les mécanismes en taisant cette peur bleue de tout pulvériser (de tous les tuer). Assumer ses désirs ouais c’est ça la clé et comme d’habitude il a fallu trente-quatre coups de marteau dans le crâne avant que je réalise ce que ça voulait dire pour de vrai et comment il fallait faire pour que ça marche. Je te dis pas comment elle s’affolle l’autre devant les nouvelles armes, comment elle s’engouffre dans la moindre faille de sécurité. Connasse. J’en ai marre d’être la dernière de la file et de toujours louper le début. Ras le bol de me sentir coupable des coups de couteaux dans mon dos. Perméable aux mutilations. Les cartes sont redistribuées. Girouette de projections. Merde à la fin ça peut plus durer de se foutre dans des situations confuses tellement on est matraqué par la peur de l’abandon.

Et voila pourquoi, par exemple, à 4:20 je ne dors pas.

take care monsieur bonhomme, c’était très délicieux tout ça… RIP L., deux ans déjà… I saw her standing there, soft cell & james dean, tu manques grand frère.

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