Chronique #137 : C’est juste une pause, un répit

25 novembre 2003 0 Permalink 0

MMSP aujourd'hui. Séance dépassionnée, comme ma vie ces temps-ci. Je parle de nettoyage, de vide, de déprogrammations. Et comme d'habitude, c'est dans l'escalier pour partir de chez elle que l'illumination a lieu. c'est un peu l'histoire du verre à moitié plein Je rechigne à avancer. J'ai la trouille, voilà la vérité. La trouille de creuser, de descendre encore un étage de la face cachée de l'iceberg. Je n'en suis pas loin, parce que des souvenirs me remontent en plein estomac, parce qu'ils effleurent mes neurones, et que je refuse de les verbaliser à autrui. Je sais que si j'ouvre une brèche, ça ...

Chronique #136 : Anesthésiée

16 novembre 2003 0 Permalink 0

Endormie, passive, inerte. Je végète. C'est la ouate ! Je crois que je sais pourquoi. Une idée spontanée et fulgurante, sorte de second effet kiss-cool thérapeutique. Alors voilà. Personne personne personne de ma famille ou de mes proches très proches ne m'a jamais dit qu'il était réjoui que je ne sois pas morte. On peut remplacer "réjoui" par n'importe quel autre mot comme soulagé heureux ravi joyeux (et tout autre synonyme accessible via shift-F7), même conclusion. Ce qui fait naître plusieurs réflexions... d'abord je ne m'attends pas à recevoir une médaille, et je me fous pas mal des paroles des uns ou des ...

Chronique #135 : Panne sèche

11 novembre 2003 0 Permalink 0

Quatre jours de farniente, rien fichu, la liste des "à faire" s'allonge, sans parler du sport que je ne fais toujours pas - faut que je m'inscrive dans un club, danse step athlétisme (ah non je hais l'endurance), équitation, ou tout ça à la fois, whatever. Besoin de rien, envie de rien, tout va bien Bon ben voilà, je n'ai rien à raconter, cher Journal. Rien à raconter à ma psy, rien à raconter à personne : ma vie a pris une banalité toute militaire. Rituel-isée. J'ai trouvé le chemin, maintenant il faut que j'avance... La belle affaire !! J'ai des tas ...

Chronique #134 : Coaching – deuxième épisode

05 novembre 2003 0 Permalink 0

Psy-médocs n'est plus. Je viens de le rebaptiser, pour mon plus grand plaisir, tadam tadam youpi : psy-médocs is now known as SUPER-COACH !!! Oui, COACH. J'ai un COACH ! J'en ai rêvé, je l'ai trouvé. Mazel Tov !!!! Raphaëlle Ricci aka *Raphie* peut aller se rhabiller, hé hé ! D'abord, il y eut une soirée magique, hier soir, avec ma Girafe. Enfumée et magique. Enfumée donc magique. Et créative : nous avons accouché d'un improbable scénario de film qui, si nous arrivons à dépasser le stade de l'idée, pourrait être grandiose (au moins). Je n'avais pas passé une soirée aussi chouette ...

Chronique #133 : J’envoie valser…

02 novembre 2003 0 Permalink 0

Semaines plus ou moins dantesques, pas eu le temps d'écrire... Une grosse crise pour rien, un post-crise moins douloureux qu'avant... Et puis l'envie, le bsoin d'écrire se fait impératif... mais... par quoi commencer ? Trois semaines, par quoi commencer ? Dans ma tête ces jours-ci, en boucle, Zazie. "Moi je m'en moque, j'envoie valser - les trucs en toc..." Tout à fait raccord avec mon état d'esprit du moment. Je fais ce que je veux quand je veux, point. Et j'envoie valser tout ce qui irait à l'encontre de MA volonté. Je vis au delà des contraintes, des interdits. Je me réapproprie le JE. J'organise ...

Chronique #129 : Dangereuse tentation

13 octobre 2003 0 Permalink 0

Hier, j'écrivais que je n'avais qu'une trouille, c'était de replonger, de retourner dans cette clinique étrange... Ce qui n'est pas forcément vrai. Il y a des notes, une flûte... C'était tellement reposant, là-bas. Tellement soulageant d'être pris en charge, écouté, protégé, infantilisé. C'est tellement tentant, d'imaginer y retourner. Mais il ne faut pas. Refaire le chemin à l'envers. Tais toi et rame. Bon c'est pas tout mais j'ai des devoirs. Ca va m'occuper. Et cette nuit, je prends le risque de rêver...

Chronique #128 : Un an, déjà

12 octobre 2003 0 Permalink 0

Il y a un an, dans la nuit du six au sept octobre, je tentais de rejoindre Ma Reine. Il y a un an, le neuf octobre, j'entrais à la clinique. Ou trente et un ans, tout dépend de la perspective. Je n'y pensais plus, plus du tout. Et puis ça n'allait pas bien, pas bien du tout, depuis quelques jours. J'y voyais le cours logique des choses, une étape de mon cheminement... Et tout à coup BAM BAM PADABAM c'est ressorti. Avec toutes les conséquences logiques, la terreur panique de m'apercevoir que je suis encore loin, très très loin de la ...

Chronique #127 : Dans quelques heures…

06 octobre 2003 0 Permalink 0

Demain, mardi 7 octobre, à 16h45, je vais enfin rencontrer quelqu'un. Non Mister S. de Lille, pas un Prince Charmant. Mais mieux, mille fois mieux. je vais enfin LE rencontrer D'abord, petit aparté en réponse aux mails adorables trouvés dans ma messagerie ce soir : ici, je déverse le pire du pire de mes pensées les plus noires. Comme dans la pensine de Dumbeldore, pour ceux à qui cela dit quelque chose. Ce journal, c'est une petite pièce du puzzle de ma thérapie. Je déverse des instantanés, pour que CA sorte, pour étouffer moins. Alors merci merci merci de votre soutien et ...

Chronique #126 : Tu es responsable de ce que tu apprivoises

03 octobre 2003 0 Permalink 0

Je me sens seule, tellement seule. Faites vous-même votre propre malheur. Watzlawick ricane. Ben c'est exactement mon paradoxe. où la prophétie du renard prend chez moi des proportions démesurées Ceux qui s'intéressent à moi, qui se soucient de moi, je ne les comprends pas. Quoi quoi MOI je suis susceptible d'intérêt ? AH AH. N'importe quoi. Ce qui m'amène à me conduire comme la dernière des imbéciles. En résumé, ceux qui font preuve d'attention et d'intentions à mon égard sont forcément des gens bizarres. En résumé, je ne peux pas aimer ceux qui m'aiment, puisque je ne m'aime pas. Cercle vicieux. Absurdité de ...

Chronique #125 : Arghouille

02 octobre 2003 0 Permalink 0

Eternel paradoxe... I am coinced Peuti un : je ne me vois pas d'avenir Peuti deux : j'ai absolument volontairement décidé de mettre Loustic au monde Problématique : tenir le coup, pour lui - ne pas me laisser aspirer par le charme d'un repos éternel. JE N'AI PAS LE DROIT DE LUI FAIRE CA.(1) Putain, pourtant je bosse. Je comprends des tas de choses. J'évolue, je mute. Le souci, c'est que c'est de pire en pire. Plus j'avance et plus je me noie. Plus je comprends et plus je me dis que je ne suis pas d'ici, que ma place est ailleurs. Je n'en peux plus. ...