Chronique #126 : Tu es responsable de ce que tu apprivoises

03 octobre 2003 0 Permalink 0
Je me sens seule, tellement seule. Faites vous-même votre propre malheur. Watzlawick ricane. Ben c’est exactement mon paradoxe.
où la prophétie du renard prend chez moi des proportions démesurées
Ceux qui s’intéressent à moi, qui se soucient de moi, je ne les comprends pas. Quoi quoi MOI je suis susceptible d’intérêt ? AH AH. N’importe quoi. Ce qui m’amène à me conduire comme la dernière des imbéciles. En résumé, ceux qui font preuve d’attention et d’intentions à mon égard sont forcément des gens bizarres. En résumé, je ne peux pas aimer ceux qui m’aiment, puisque je ne m’aime pas.

Cercle vicieux. Absurdité de l’absurde, de ma vie.

La conséquence est limpide. Je mets un point d’honneur, certes inconscient (enfin jusqu’alors) à vouloir décrocher la lune. A harceler quiconque me lâche un atome de bienveillance. Quiconque que j’aime et admire, j’entends. A donner plus que de raison. A espérer, encore et toujours. A exiger.

A souffrir.

Conclusion, je suis la proie rêvée pour n’importe quelle cinglée de secte. Mazel Tov.

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