
Quand je fais la liste de mes amours (histoires ? conquêtes ? fantasmes ? tragédies ? passions ? râtures ?), un facteur commun : le refus catégorique de me laisser aimer, et – en revanche – d’être raide folle dingue de tous ceux qui me résistent…
ou pourquoi, finalement, j’aime qui ne m’aime pas (et vice-versa)
Il y a d’abord eu Vincent, mon amoureux imaginaire de cinquième, rencontré lors d’un voyage en Angleterre… parce que toutes mes copines avaient déjà embrassé, et pas moi.
Puis il y a eu Eloi. Que je n’ai pas cru, quand il m’a embrassé au réveillon. Que j’ai jeté, façon forcément-il-se-moque-de-moi. Tout comme Tristan, cible de toutes les filles de mon âge, qui m’avait choisie, moi, au cours d’une soirée de mon adolescence… forcément, il se moquait… pourquoi LUI, si beau, si demandé, si adulé, se serait-il intéressé à MOI, si quelconque, si insignifiante…
Moi, j’étais amoureuse raide-dingue de Sébastien, qui ne voyait en moi que sa petite soeur… forcément…
Comme j’ai été folle amoureuse à dix-neuf ans de Yvan, 30 ans, intouchable. Hop intermède, Hubert le chacha, fou amoureux de moi, même si je l’ai traité de la pire façon qu’il soit, allant jusqu’à baptiser son joli costard d’un excès de boisson… Puis happening, je m’entiche (le mot est faible) de Grégoire, homosexuel, à vingt-deux. Puis de Monsieur Ex, père de Loustic… absolument pas fait pour moi, pas amoureux, mais justement là était le challenge… Et puis j’ai connu l’extase avec François, deux nuits magiques. Et voici que
débarque dans ma vie Pierre-Antoine, veuf de son état, papa d’une petite fille de l’âge de Loustic. Tadadam, je ne vois même pas combien nous n’avons absolument rien à faire ensemble, non. Je refuse d’admettre qu’il ne me procure ni émoi ni plaisir, que je fais semblant, tout le temps… Non non je préfère me dire que chabadabada mon rêve d’enfant prend enfin corps… Pour finir par me réveiller, groggy, méchante.
Arrive Capitaine Flam, que je n’attendais plus. Que j’aurais mieux fait de ne pas attendre.
Capitaine Flam, qui m’a transfigurée. Et détruite.
Puis il y a eu Eloi. Que je n’ai pas cru, quand il m’a embrassé au réveillon. Que j’ai jeté, façon forcément-il-se-moque-de-moi. Tout comme Tristan, cible de toutes les filles de mon âge, qui m’avait choisie, moi, au cours d’une soirée de mon adolescence… forcément, il se moquait… pourquoi LUI, si beau, si demandé, si adulé, se serait-il intéressé à MOI, si quelconque, si insignifiante…
Moi, j’étais amoureuse raide-dingue de Sébastien, qui ne voyait en moi que sa petite soeur… forcément…
Comme j’ai été folle amoureuse à dix-neuf ans de Yvan, 30 ans, intouchable. Hop intermède, Hubert le chacha, fou amoureux de moi, même si je l’ai traité de la pire façon qu’il soit, allant jusqu’à baptiser son joli costard d’un excès de boisson… Puis happening, je m’entiche (le mot est faible) de Grégoire, homosexuel, à vingt-deux. Puis de Monsieur Ex, père de Loustic… absolument pas fait pour moi, pas amoureux, mais justement là était le challenge… Et puis j’ai connu l’extase avec François, deux nuits magiques. Et voici que
débarque dans ma vie Pierre-Antoine, veuf de son état, papa d’une petite fille de l’âge de Loustic. Tadadam, je ne vois même pas combien nous n’avons absolument rien à faire ensemble, non. Je refuse d’admettre qu’il ne me procure ni émoi ni plaisir, que je fais semblant, tout le temps… Non non je préfère me dire que chabadabada mon rêve d’enfant prend enfin corps… Pour finir par me réveiller, groggy, méchante.
Arrive Capitaine Flam, que je n’attendais plus. Que j’aurais mieux fait de ne pas attendre.
Capitaine Flam, qui m’a transfigurée. Et détruite.
Je ne suis amoureuse que quand l’amour est impossible, ou non partagé. Ceux qui m’aiment, je ne peux le concevoir. Voire… je les choisis en sachant très bien que je finirais par m’en lasser… Voire… par masochisme, il n’y a que les boulets susceptibles de m’aimer.
Joli tableau.
Et avec dire que avec des « si », je serais sissastrouve actuellement mariée au fabuleux Tristan ! Pauvre de moi…
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