Chronique #522 : Question of lust

13 avril 2005 0 Permalink 0
I just don’t know what to do with myself – dusty springfield
pof, pof, pof
Evidemment, c’est le grand déferlement. Les phrases jaillissent n’importe où, n’importe quand. Comme émancipées. Suffit que tu décides d’arrêter et c’est l’affolement. Faut écrire, faut se souvenir, faut pas perdre les clés. Tu comprends pas pourquoi t’es fatiguée, désarticulée. Il manque un truc, bordel, tu sens bien qu’il manque un truc. La pierre d’angle, le ciment, un truc vachement transcendant. Faudrait que ça déborde, un peu. Faudrait de la jouissance, du jeu. C’est ça qu’il manque en fait. Du sexe joyeux. Un truc pas très sérieux, du plaisir, des rires, des corps qui se frôlent et qui se touchent, de l’intensité. Décoller, crier, se chercher, s’extasier, se troubler. S’exciter. No limit. Pas de prises de têtes, pas d’attachement. Un truc vachement pornographique, mais pas avec n’importe qui, non plus, c’est bien ça qui fout le bordel. Il faudrait quelqu’un que tu connais. Quelqu’un de pas très loin. Lui, par exemple, il savait. Il t’avait expliqué, il t’avait reprogrammée. Tu pourrais y retourner, d’ailleurs. Il te l’avait répété. Appelle quand tu passes. Là-bas où tu n’as plus du tout envie d’aller. Premier écueil. Et puis la deuxième fois… C’est toujours moins bien, la deuxième fois. Tu le connais le risque. Quand tu acceptes d’y retourner dans ces histoires là, ça n’est plus jamais ni charmant, ni joyeux. A peine grisant. Alors bon. Mais ça manque. Carrément même. T’as envie de toucher, de te laisser emporter. Déconnecter, re-pressuriser. T’as envie de peau et de chair. Sodome et Gomorrhe. Juste du désir. The only thing that works for me… Laisser éclater ta joie, qu’on ait envie de toi. Des corps emmêlés, des nuits décharnées. Même pas peur du regard, celui qui va tout au fond. All i wanna do, is have some fun. Il n’est pas question de grands serments, d’engagements. Pas question de se ranger, de s’organiser. Il faut seulement que ça ait l’air amical, toujours. Tendre, coquin. Pas important. Juste planant, juste drôle. Des batailles d’oreillers, des bras de fer gagnés à l’arraché, des foulards et des mises en scènes. Un sourire grand jusqu’aux yeux, et des étincelles.

Que l’histoire soit amusante un peu, bon sang. Légère. Etourdissante. Marrante. Enivrante.

Il manque un truc, bordel. Ca manque de corps.

Une bonne nouvelle chez H&M… maintenant c’est 38. Faudrait prévenir Max Mara. Ou pas. Quoi qu’il en est, faudrait concrétiser, ma grande.

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