Chronique #394 : L’entre-deux

15 novembre 2004 0 Permalink 0
Quand il est trois heures du mat’ et que la fatigue écrase mes résistances alors je ferme les yeux et je te réinvente. Je laisse aller et je me laisse filer au milieu du silence.
something’s missing
Parfois je pose ma tête sur ta poitrine et je pleure contre ta peau et il y a cette douceur inconnue et tous ces gestes que je ne sais pas mais je n’ai plus peur non je n’ai plus peur de toi et je n’ai plus peur de moi.

Parfois ta main glisse dans mes cheveux et j’attrape ton regard sans fuir pour une fois et il n’y a rien à dire ni aucun artifice à jeter ni aucun mot d’esprit à lancer et je ne pense plus à rien mais je suis bien oui je suis bien avec toi et je suis bien avec moi.

Parfois tu me serres très fort dans tes bras comme pour expliquer que tu es là et que je compte pour toi et il y a le sang qui se réchauffe dans mes veines et je n’ai plus besoin d’inventer pour me rassurer et je ne cavale plus à la recherche de la part manquante mais je suis en paix oui je suis en paix avec toi et je suis en paix avec moi.

Et puis je m’éveille et je ne peux même pas imaginer te raconter tout ça et je n’arrive pas à te pardonner d’avoir fait ça de moi et je décortique les mouvements et je dresse des barrières et je reflète une image que je n’aime pas et l’angoisse est à nouveau en boule dans l’estomac et il y a ce vide oui ce vide glacé entre toi et moi.

[Message du PC course GO-FOR-SEB : rien de bien nouveau, même si l’homme en noir l’a dépassé la nuit dernière, tout va bien merci pour lui, toutes les infos sur le site off y compris la vacation du jour évidemment]

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