Chronique #231 : CatsEyes

11 août 2004 0 Permalink 0
Hier soir j’ai retrouvé mon chat. Disparue depuis huit mois. Jamais je ne m’attache aux êtres depuis le départ de MA – Léon excepté évidemment – parce que c’est trop dur après quand ils ne sont plus là… Quand ils sont morts… Incapable de gérer ça, trop de douleur, autant faire comme si tout ça n’avait pas d’importance et vivre dans une bulle. Totalement idiot comme artifice mais tant pis. Un jour peut-être je grandirai.
Welcome back Princesse…
Hier soir j’ai retrouvé mon chat, donc. L’année dernière il y en avait huit ici. Six bébés débarqués sans prévenir et disparus aussi vite, adoptés par les voisins. Ganon le chat de Léon, cet imbécile de chat fugueur – je ne compte plus les équipées chez les pompiers ou dans les cours des écoles communales du coin pour aller récupérer cette andouille grimpé en haut des arbres ou tombé dans les conduites de cheminées, très fatigant ce chat, d’ailleurs un jour on ne l’a plus revu et Léon s’en fichait un peu finalement, Léon n’aime pas les chats qui griffent.

Hier soir c’est Machiavelle, mon chat – enfin le chat que j’avais adopté, M. ne pouvant plus le garder, qui est revenue. Machiavelle avec deuzélleuh parce que c’est une fille. Zu Hilfe! Zu Hilfe! Sonst bin ich verloren…. Deux jours que Tamino fait péter les watts, et ce soir Machiavelle m’appelle. C’est super psy tout ça quand même, surréaliste. Vieux pull, transat, réappropriation. Un peu sauvage, plus trop l’habitude… Sous un ciel pareil, scène surnaturelle.

Et puis elle m’a fait un coup à la Ilunga. Passe une souris un mulot ou je ne sais quoi, vas-y ma belle, chope le. Seulement je ne l’ai pas attendue, j’avais envie d’écrire un peu. Comme par hasard j’ai perdu absolument tout ce que j’ai écris cette nuit, disparu je ne sais pas trop où, windows et ses mystères… Bref je n’ai pas attendu Machiavelle et ce fût la crise. Petit un elle n’avait rien attrapé, ce qui pour un chat aussi mégalo que moi est un grand déshonneur. Petit deux, affront suprême, je n’étais plus là. Rage. Coup de griffe sur le bas de mon jean, attaque en règle de mes Nike… et que je crache, je suis pas contente j’ai besoin que tu t’occupes de moi ça fait huit mois tu te rends compte huit mois… je veux te faire un cadeau et toi tu te barres !!!

Même pas mal trésor, je comprends. T’as quand même du bol d’être un chat, tu vois.

Bon elle a mordillé Léon et il a beaucoup pleuré, même si il était très content de la retrouver… mais va falloir revoir les bases, avec Machiavelle…

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