
Parano galopante, je suis surveillée, ici, sollicitude écrasante, évidemment ça n’aide pas. Pas moyen de me coller devant cet ordinateur sans qu’on me propose une ballade en tracteur (ouais ok et si je croise un arbre mazel tov, pas de ma faute, pauvre arbre…) ; qu’on m’explique que, inch allah, carpe diem, va donc nager un peu (mmmmhh bien sûr…) ; ou sinon tu pourrais scier deux ou trois branches (ouais d’accord mais si et seulement si vous me filez une tronçonneuse, plus la chemise préférée de Charles Ingalls) ; ou sinon, t’es connectée, là, je peux te piquer l’ordi, deux ou trois minutes, mails à relever, cours de l’action, virements, comme si personne ici ne supportait de me voir écrire, comme si c’était tellement terrifiant, incompréhensible pour eux, cette nécessité. Putain, mais lâchez-moi. Leave me alone, pitié.
Sans compter que ça n’est surement pas *comme ça* que je vais réussir à cracher ces mots là qui brûlent, qui occupent toute la place. Sans compter que je n’arrive pas à savoir si tous ces prétextes m’arrangent, et vice-versa.
Trop de mégalo, éternel dilemme.
Bienvenue à Connasse-Land (spéciale dédicace to my girafe). Et puis V. je t’attends demain. Et puis là je file en balade avec Léon mon brugnon. Léon qui m’a fait un dessin stupéfiant hier soir. Si j’arrive à faire fonctionner le scanner – là va falloir y aller avec deux ou trois incantations – je le posterai ici.
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