
Sauf que j’ai compris depuis peu que tout ça est une construction qui, si on la rattache à une problématique de manque du désir de l’autre, prend un sens, donne du sens comme dirait ma psy.
Ma psy partie en vacances ou je ne sais quoi ce soir. Huit semaines de pause. Deux gros rêves à ce sujet, le dernier la nuit dernière, sur le divan dans un couloir… Séance très agréable, une dernière séance libératrice, paisible, réjouissante. Mon espoir, depuis que j’ai compris qu’être soi-même, c’est se débarrasser des scories qui ne sont pas soi. D’éplucher les comportements desaxés, d’en extirper le coeur, de faire éclater la bulle, ploc ploc. Je suis sortie sereine. Syndrome bi-polaire dissous. Finie la crise hystérique narcissique des trois derniers jours, fini l’humeur massacrante de la matinée, fini les superstitions irraisonnées horoscopalo-chatnoiresques. Même pas peur de la croiser dans le métro, et de la trouver beaucoup plus petite dehors que chez elle, comme la semaine dernière. J’ai gagné une séance de plus en septembre, j’ai gagné le divan, je suis comblée.
Pourvu que ça ne soit pas qu’un effet de style. Pourvu que je ne sois pas bi-polaire pour de vrai. Ce que les quarante-huit dernières heures n’ont pas vraiment été aptes à infirmer… Logghorrées, euphorie, mégalo… tous les ingrédients d’une bonne phase maniaque. Puis parano, agacement, tristesse, colère… une bonne phase dépressive… Bon et alors, pas grave. Marre des étiquettes.
J’ai entrepris de partir à la découverte de moi-même. Ce qui est, c’est con à dire, la meilleure façon de pouvoir l’être un jour. Connais-toi et tu t’aideras.
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