
hunted by a freak – mogwai
Que c’est pénible, la mauvaise humeur.
Quelle fatigue. Putain. C’est encore moi. Merde. C’était quoi que j’aimais, déjà. J’étais qui, j’étais quoi, et le paysage. Cette petite fille qui toujours s’occupe, pour pas penser, pour pas pleurer. Etre triste, t’as pas le droit. En tous cas c’est ce que tu crois. T’es une héroïne, gamine. Fuck la police. Maintenant tout le monde connaît l’histoire. Ulysse et les sirènes, les bouchons d’oreilles. Je me demande ce que je fuis, ce que je suis, ce qui me fait envie, l’excitation, la passion, pourquoi cette colère énorme, invulnérable, balayer la poussière, d’un coup de baguette, hop, hop, je m’engueule et je me fous des oeillères, et alors, et alors, je ne suis pas assez forte, c’est vexant, croyez-moi, super énervant, et alors je m’envoies de toutes les couleurs, ailleurs, à l’extérieur, cracher c’est tout ce qu’il y a à faire, et puis ne rien dire, les bras ballants, les maux sont vains et la parole toute molle, je me trompe, je m’écrase, dire pour quoi faire, tout ce qui nous arrive est décidément trop stupide, une vague, l’amer, et blabla, noir c’est noir, et je n’aime pas ça, je n’aime pas l’état de mon esprit, l’ennui, la mélancolie, le manque de lumière.
Je peux mieux faire.
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