Jamais je ne me suis dit que j’aimerais avoir une fille. Des garçons, ça oui plein, mais une fille… Elever une fille… Ouch. Pauvre môme, devant porter tout ce que je ne suis pas mais aurais aimé être… Devant grandir avec les aspirations que j’aurais pour elle, vouée à devenir la femme que je n’ai pas réussi être…

Et puis… l’idée est venue, subrepticement, dans un coin de mon inconscient. Aujourd’hui, je crois que je serais capable d’avoir une fille (je sais, aucun père à l’horizon, là n’est pas la question, merci !). Je crois que, enfin, je m’accepte en fille. Ma psy va être contente (btw je pense que ma psy s’en fout, mais ça me fait plaisir de penser qu’elle va être contente. Bon. Faut peut-être que je change de psy. Encore faudrait-il que je retourne la voir, déjà… Bref.)

Tout comme, aujourd’hui, j’ai beaucoup plus d’amies filles, Girls Power, soirées de filles, blabla. Tiens d’ailleurs dans mon hibernation estivale à la campagne, je ne prend même pas le temps de les appeler. Je suis con (what a scoop). Con, et salope, parce que j’avais promis, parce que Nonette ne va pas bien du tout et que je n’ai pas pris la peine de l’appeler depuis plus d’un mois, pareil pour Ma Girafe… Sans parler de Lili, Boucle d’or, Charles & AC, Bertille, Suzanne…

Pfff, ça me déprime, d’être aussi dilletante…

Sinon, oh mon lecteur inconnu et breton, tu ne vas pas aimer le mail que je vais t’envoyer ce soir. Pour la première fois dans ce journal, je me trouve face à un dilemne… Je n’ai pas le temps de t’écrire maintenant (ça circule autour de moi, et on me réclame à la table de ping-pong… ma vie est passionnante…)