C’est d’abord une connexion au site perso de Monsieur Ex, suite à un mail de sa part, et la stupéfaction d’y trouver des « citations personnelles », du genre grandes phrases de la vie (« la terre est lente mais le boeuf est patient », « aimer c’est regarder dans la même direction », etc.) issues de son esprit profond. Ce mec est ahurissant, il se comporte comme le plus égocentrique des pères du monde et il se fait envoyer des fleurs par ses amis internautes. Il se prend pour un philosophe. Incroyable, quand même ;o)

Ensuite il y a autour de moi des relations de couple qui se créent, tout nouveau tout beau pendant quinze jours et puis on découvre l’autre et on déchante rapidos… Les filles veulent du romantisme, des attentions, l’impression de compter, des surprises, des émotions… Les mecs ne se posent pas de question, une fois la fille *apâtée* ils remballent leur parure et se retranchent dans leur masculinité : ma *meuf* mes *potes* mon *taff*… Plus besoin de séduire quand la fille est dans leur lit.

C’est incroyable comme c’est schématique. C’est incroyable comme j’ai déjà vécu ça dix fois, et comme c’est ça qui me lasse d’avance, cette déception possible et probable d’avoir cru que… et puis non, très vite.

Capitaine Flam n’était pas comme ça. Il se remettait en question, était toujours attentif et prévenant… Mais avec lui, c’est sans doute moi qui me suis sentie trop en confiance trop vite. Moi qui me suis vue *en couple* au bout de trois jours, moi qui aurait aimé qu’il me présente à ses proches… Qu’ais-je fait, sinon acheter des jupes, pour le surprendre l’émouvoir l’amuser ?