
Je ne vais pas bien, pas bien du tout, je le sais et le sens, je voudrais que quelqu’un souffle sur ma flamme… pour l’attiser ou pour l’éteindre, mais ne plus me sentir si mal.
Je me réfugie dans la boulimie sirupeuse…
Alors je regarde tout ce qu’il y a de plus crétin, je me crée un monde rose bonbon et rêve d’une vie que j’aurais écrite. Je fonds devant les bisous de Prosper et Eleanor, je bloque sur les familles-modèles croisées dans la rue ou au Parc Astérix, j’imagine l’existence dorée que j’aurais pu avoir si…
Si j’étais moins moi.
Dossier d’incription et roman en souffrance, je ne fais rien. Je lis des journaux intimes, parfois comme dans un miroir. Je ne vois plus personne, j’ai fait le vide autour de moi (qui cherche l’isolement finit par en hériter…) Ma vie ne risque pas de changer.
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