Chronique #531 : Hey, You

23 avril 2005 0 Permalink 0
kids in america – kim wilde
take it easy, take it easy
Hey, arrête d’avoir peur… Hey, c’est ça qu’il faudrait qu’elle affiche, la Garciboule… Hey, tu sais, faudrait arriver à lui poser la vraie question, d’abord. Du genre, euh, c’est quoi, dis, cette chose que tu cherches à prouver ? C’est quoi, raconte, cette chose que tu cherches à fuir ? Qu’est-ce qui te terrifie à ce point, voyons ?! Il n’y a rien de grave, tu vois bien. Tu manques de challenge, sans doute. Rien à conquérir. Tu te sens vide, et creuse, et incomplète. Tu veux brûler, flamber. T’as besoin d’étincelles. Ça prend pas, nulle part, aucune combustion, des pétards mouillés. Tu te trompes, je crois. T’as la trouille d’écouter, la trouille de laisser le fil se dérouler. Tu déformes, tu t’inquiètes. Tu ne veux pas écouter, pas une seule seconde, t’es folle. Tu t’en veux. Tu en veux à la terre entière. Hey, arrête d’avoir peur. Je peux t’expliquer si tu veux. Tu verras. C’est bien plus facile quand tu sais où tu vas. Faut regarder en face. Eyes to eyes. Tu te trompes, ma vieille. Complètement. Ecoute, bordel. Ouvre les yeux. Tu vas voir, ça va te plaire. Ça va te fait rire. C’est vachement bateau comme concept, mille fois écrit. Ça parle de cette chose que tu peux pas donner, jamais. Cette chose que tu n’as pas, cette chose qui te manque, faut croire, comme aux autres, d’après ce qu’on dit. Cette chose que tu cherches ailleurs, tout le temps. Résignation. Retour aux bases. Adam et Eve. So confusing. Gosh, c’était que ça. Dummy one. T’as besoin de tendresse, t’es comme tout le monde ma grande. Foutue normalité. Comme s’il y avait des règles, comme si tu voulais te coller à une image de toi qui ne te convient pas. Comme si tu ne savais rien du tout. Comme si tu n’y croyais pas, tout au fond. Mais regarde-toi. Tu m’as sauvé la vie, est-ce que tu t’en souviens, parfois ? Peut-être il faudrait le répéter plus souvent. Hey, tu sais, ça n’a rien à voir. Tu confonds, c’est juste ça. T’as pas besoin d’avoir peur. Crache ta valda, putain. C’est ça dont t’as besoin. Foutrement même. Par le pouvoir de la Garciboule. Concentration. Introspection. «Hey, est-ce que…». Tu secoues la balle magique, et tu lis la réponse. C’est ton destin. AH AH. Manquait plus que ça. Hier soir, c’était dans l’air. Presque palpable. Ce matin c’est un peu plus loin. Plus serein. C’est difficile, vachement. Distinguer le faux du vrai. Ce doute à l’intérieur de toi. Regarde, regarde toutes ces projections que tu fais. Regarde ce qui te fait envie, pour de vrai. C’est joli, presque parfait. Crazy feelings. Tu devines, tu trouves du sens, de la mesure. So quiet. So nice. Tu respires. Breathing in and out. Skin-sensitivity. La rage est partie. Il n’est même pas question de victoire, de pouvoir. Tu ouvres les fenêtres en grand, tu souffles. Dégommés, les faux-semblants. Il y a un sourire sur tes lèvres, et tes yeux brillants. Bienveillants. Tu te retrouves. T’es plus fâchée. Ça va aller, tu vas voir. C’est une belle histoire.
mister tireur, let me sing… you turn me… inside out… and… round and round ;)

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