
J’ai une absolue horreur des mariages ambiance kermesse paroissiale de Sainte Félicité (version catho) ou ambiance MJC de Trifouillis-les-Oies (version laïque).
Or.
Demain. Oui demain.
Je suis attendue (point d’échappée possible) au mariage de ma cousine. Et on va avoir droit à la totale, des chants scouts à la messe, guitare incluse (version Jo-Akepsimas-revival) à l’interdiction de prononcer le mot « enfant d’honneur » (version nous-on-est-pas-des-bourges) bien que Loustic soit réquisitionné pour le don’t-even-try-to-call-it-cortège (je me demande, alors, comment ils vont bien pouvoir être désignés… peut-être « dites(virgule)-les-enfants-là-bas(virgule)-tous-habillés-pareil(virgule)-qui-accompagnent-la-mariée-à-l-autel » – ça va être simple, encore…), en passant par le stand accueil des invités (prière d’arriver une heure avant la messe, il faut que tout le monde se connaisse, nous nous marions en communions avec l’assemblée, nous sommes des humanistes…), par les jeux-cocktails-en-équipe-qui-rapprochent, par les mini-sketchs intra-dîner histoire de mettre l’ambiance, par les tables mixées par genre (« on t’a mis avec Jean-Christobald, qui comme toi travaille dans l’informatique »… Trop de chance !)
Je veux pas y aller.
Bon, et puis je veux pas revoir Henri, dans les bras duquel je me suis perdue, ivre morte, à 20 ans, à la fête donnée pour les 30 ans de ma sus-citée cousine, et que j’ai refusé de revoir quand, dégrisée le lendemain matin, j’ai pour de vrai vu qui il était. Un chacha sirupeux.
Bon. Il ne me reste plus qu’à soudoyer les indépendantistes berrichons, demain matin.
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