Chronique #63 : Vacances, j’oublie tout ?

14 avril 2003 0 Permalink 0
Nous sommes parties ce matin, Nonette et moi, trois enfants de moins de cinq ans à l’arrière de
ma Clio, des bagages plein le coffre et mon éternelle fatigue sous le bras, direction le centre
de la France, fief de mes ancêtres.
Maison de famille, caddie rempli, Cosmo Biba Elle et Marie-Claire…
Tout est réuni pour ne plus penser à rien. Et pourtant…
Hélas j’ai trop de pensées dans la tête pour être en mode vacances, pour me laisser vivre,
pour me sentir bien. Le boulot, ma Girafe qui ne va pas bien et qui
me manque – je vais peut-être aller la chercher à la fin de la semaine, et alors laisser Nonette
en plan, mais que faire ??? – LUI LUI et re-LUI à qui je pense sans répit, tout me le rappelle,
le Parc Astérix hier où nous étions allés ensemble, un air à la radio, et puis…
c’est un complot. La presse féminine ne parle que de ça
(« Je veux me sortir ce mec de la tête » – « Halte aux voleuses de fiancés » –
« Le jour où je ne l’ai plus aimé » – etc.), remarque bien fait pour moi
je n’ai qu’à pas avoir ce type de lecture…

IL a retiré son annonce du site de rencontres. Ce qui veut dire que soit il a trouvé
une nouvelle « amie » (que je déteste ce mot employé dans ce sens…)
soit il a repris une histoire ancienne
soit je ne sais pas mais merde.

MERDE MERDE et MERDE. J’en ai marre de n’avoir que LUI en tête, de LUI de ce qui a été et de ce qui aurait pu être.
Quand, et surtout comment l’éjecter de toutes mes pensées ? Est-ce l’envie qui me manque ?
Dans un autre journal, j’ai lu quelque chose de très vrai

« Encore un malentendu masculin… Les femmes arrivent parfois à leur faire croire qu’elles ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, qu’elle se satisfont pleinement d’une relation purement sexuelle, mécanique mais nous savons bien qu’il n’en est rien… Le sexe n’est pas une fin pour nous mais bien un moyen pour arriver à quelque chose d’autre : de l’attachement, de l’intérêt ou tout simplement de l’amour… Quitte à y laisser parfois des plumes… »
Journal sous Prozac

C’est ça, le problème. J’ai espéré plus, rêvé plus, imaginé plus que ce qui s’est rééllement passé.
Sous prétexte que, SI Capitaine Flam avait été amoureux, ça aurait pu être tellement magique…
Sous prétexte que c’était LUI, mon prince charmant attendu depuis longtemps.
Pauvre cloche, comme si un mec pareil pouvait être amoureux d’une fille comme toi qui n’a rien, qui n’est rien…

Toujours une super pêche… euphémisme

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