
Je me suis réveillée sur une idée fixe : «si ma psy n’était pas une vraie psy, elle ne prendrait pas toutes les vacances scolaires, ça c’est un truc d’analystes, on doit leur apprendre ça dans les sociétés de psys officielles.» – officiel ça ne me plaît pas trop comme mot, mais pas le temps de trouver autre chose. C’est obsessionnel ma parole.
Tout de suite derrière, aucun rapport, je sais ce qui me gêne dans ces chroniques. Encore une manifestation de mon incapacité névrotique à choisir. Ni blog ni journal intime, entre les deux. Ecrire un blog à-la-manière-des-bloggeurs est pesant, car ça devient de plus en plus dur au fil des jours d’écrire sans projeter tout et n’importe quoi sur les lecteurs potentiels, oh-mais-si-j-écris-ça-qu-est-ce-que-les-gens-vont-penser… Ecrire un journal vraiment intime, alors, j’entends d’ici les protestations de ma mégalomanie… A-quoi-ça-sert-cocotte-d-écrire-si-personne-ne-lit (et même pas toi) ? Politique du non choix, entre deux cases, histoire sans doute de cultiver le mystère du noeud gordien.
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