Bof, ça n’est pas vraiment une surprise. Décompensation, répétition, et nia nia nia. Marre et ras le bol, en même temps, toujours ces mêmes phénomènes, cet ennui sans fond, ce désintérêt permanent, cette quête d’un absolu sur lequel je ne peux même pas mettre de nom.
vide vide vide vide vide etc.
Ce vide, j’ai l’habitude de le remplir par n’importe quel moyen. Compulsion dans tous les domaines, lire jusqu’à plus soif, boire jusqu’à plus faim, bouffe jusqu’à overdose. Et shopping fashionista, et mots croisés – Michel Laclos only -, et ciné, et écriture, et télé, et rencontres, et blabla, et blabla, et blabla. N’importe quels moyens, sauf les bons. Incapable de construire, incapable de constance, incapable de continuité.
Sauf qu’aujourd’hui, j’ai entrepris une révolution. Sauf qu’aujourd’hui, cette révolution est mise en pause contre mon gré, par la force des choses, vacances obligent. Sauf que moi je ne suis pas en vacances, contrairement à mon fils, contrairement à ma psy, contrairement à ce à quoi j’aspire. Sauf que moi, il faut que j’arrive à terminer ce que j’ai commencé, pour une fois, pour ne pas tout gâcher.
Journée pourrie. Dormi, rien foutu, alors que j’avais tellement envie d’autre chose. Pfff. Enfin au moins Loustic ne pleurait pas, au téléphone. Même si ça n’était pas franchement le jour pour une *bonne* nouvelle pareille.
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