7h : mon portable sonne (1) avec un joli message « c’est l’heure »
7h10 : il re-sonne. (2)
7h20 : il re-re-sonne, et comme là c’est vraiment l’heure, je me lève et bouscule l’adorable Loustic venu au milieu de la nuit prendre possession de mes quartiers (3)
7h21 : je m’accorde cinq minutes pour lire les mails arrivés depuis la veille. Et j’ADORE en découvrir un ou deux qui me viennent d’amis (4) et non pas d’improbables exaspérants mailings aux sujets évocateurs « Enlarge your penis », « Order generic Viagra online », etc.
7h26 : douche
7h35 : je saute dans les vêtements préparés la veille (5)
7h40 : j’avale un café, j’embrasse Loustic, j’attrape une barre de céréales, et je file vers ma voiture.
7h45 : l’horoscope crétin de Nostalgie me confirme que je suis dans les temps. (6)
7h53 : je kara-hoquête « beau le bateau dansant sur les vagues – ivre de vie d’amour et de vent » (7)
8h02 : je gare ma voiture sur le parking de la gare (!)
8h18 : je monte dans le train, après avoir lutté contre l’appel de la cigarette-killeuse
8h22 : j’envoie deux ou trois textos-sms
8h38 : arrivée au terminus.
8h45 : je marche
8h53 : j’arrive devant l’école. Je retrouve A., on discute devant un café et j’allume une première malheureuse Fortuna.(8) J’ai presque tenu jusqu’à 9h, bravo moi ! La prochaine sera pour dans deux heures, mon école étant très attachée à notre capital-santé (9)
9h : les cours commencent.

To be continued…

(1) Mon portable, the mobile phone, c’est mon assistant personnel. J’ai beau avoir un fil-o-fax maousse, un radio-réveil-CD du dernier cri, un téléphone traditionnel et une montre, je ne m’en sers jamais… Je le perds, je suis foutue. Il m’est arrivé de jeter dans le lavabo ma carte SIM, un jour de grande détresse. Comme finalement je ne suis pas morte ensuite, ça a été une galère sans nom. Il y a d’ailleurs des numéros de téléphone que j’ai perdu à tout jamais. Bref.

(2) Bien qu’ayant été élevée par des hystériques du réveil-matin, pour qui ne pas se lever à la minute PETANTE où le terrifiant engin se mettait à rugir était un pêché mortel, je suis incapable de lutter contre les délicieuses minutes de rab’ qu’offrent un semi-réendormissent après le premier signal.

(3) J’ai TOUT essayé pour lui faire perdre cette manie un brin pénible, mais à moins de transformer ma chambre en Fort Knox ET de dormir avec des boules Quiès, je ne vois pas de solution. Et je ne suis pas une Folcoche pour de vrai.

(4) Merci à J. et BB pour ceux découverts ce matin qui ont éclairés mon réveil !!

(5) Vieille habitude héritée des années lycées. Tout est bon pour gagner quelques minutes de sommeil.

(6) Ce matin, tous les Cancer devaient se méfier de leurs finances (note personnelle de la rédaction : ceci est sans aucun doute valable aussi pour les Belier, Taureau, Gémeaux, etc.) alors que pour les Vierge une surprise inattendue (ouais hein parce qu’une surprise attendue ben euh… c’est de l’arnaque tout simplement messieurzémesdames !) viendrait transfigurer leur journée (oui, rien que ça !) Vous êtes Cancer et avez gagné 15€ avec un ticket de Banco ? Portez plainte ! (ou vérifiez que vous ne l’avez pas jeté avec votre paquet de clopes-qui-tuent !!!)

(7) Marie Myriam. L’enfant et l’oiseau. J’adore Nostalgie. Et je n’ai pas honte. Que celui ou celle qui n’a JAMAIS murmuré le moindre « Alexandriiiiiiie Alexandraaaaaaaa » me jette la première pierre. Na.

(8) Je fume des Fortuna. C. m’a fait remarquer que c’était quand même un joli paradoxe, de chercher la fortune dans des cigarettes. J’adore les réflexions de C.

(9) Ils nous l’ont seriné et re-seriné, le coup de capital-santé à préserver. Selon eux il faudrait aussi qu’on pense quand même à manger un peu mieux que des sandwiches le midi, mais dites il est où votre resto-U bio les cocos ?

Je n’ai pas pour habitude d’employer les notes de bas de page, j’ai piqué l’idée à Carla. Mais c’était un emprunt passager, parce que la situation s’y prêtait !