Chronique #143 : Dorian Gray

21 juin 2004 0 Permalink 0
Bon, soyons un peu lucide. La mégalomanie, c’est quand même ce qui m’a fait tenir debout. Donc on va éviter de jeter le bébé avec l’eau du bain.
Bla Bla Bla Blah…
Bilan de la séance : pas grand chose. J’ai déposé mon sac, dans un état second, et en face pas vraiment de réaction. J’y ai vu un brin d’exaspération (« elle me gonfle celle là à passer son temps à fouiner sur le net pour trouver des concepts analytiques !!! ») mais bon comme je ne sais pas trop si c’est de la projection-transfert-résistance, ou pas, basta. Comme si elle était totalement indifférente à ce que je livrais. Deux trois interventions qui m’ont semblé à côté de la plaque (évidemment), et pour la première fois je l’ai vu regarder sa montre. Hasard ou pas, ça m’a agacé. Alors quand elle m’a annoncé laconiquement deux minutes avant que je parte qu’il ne restait que deux ou trois séances avant ses vacances, j’étais excédée. Comme si c’était le moment d’aborder le sujet. Aujourd’hui. Après tout ce que j’ai versé. Putain mais je suis au bord de l’implosion ! Putain mais je sais pas quoi faire de tout ce qui émerge des confins de mon je-sais-pas-quoi… Elle en a rien à foutre cette connasse. Putain.

Bon évidemment tout ça c’est le jeu. Si on peut appeler ça un jeu.

Bref j’étais énervée, alors j’ai mis mon cerveau en mode blasé. Rien à foutre, niania même pas mal pffff ! Musique à fond dans la voiture, allez tous vous faire voir (pour être polie). Et là comme par hasard (!) il y a eu emboîtement. Ce que j’ai dit, ses interventions, connexions.

J’aurais du être un garçon. On m’attendait comme un garçon. Oh putain. La révélation. Je l’ai dit texto en séance aujourd’hui en plus, en parlant d’une situation identique qui ne s’est pas terminée pareil (vu que Loustic est un garçon). C’est dingue quand même. Tout s’emboîte, pourquoi la mort de mon oncle a tellement d’importance dans ma vie, pourquoi je ne me sens pas à ma place. Pourquoi j’ai du compenser puis surcompenser, mégalomanie… J’avais tous les indices, tous les indices convergent aujourd’hui, c’est sidérant.

Bon peut-être aussi que c’est pas ça. Mieux vaut tempérer. Toutes les connexions ne sont pas encore faites. Et je me méfie des clés tombées du ciel. Un peu trop facile. J’en ai déjà eu plusieurs des visions de ce type (genre la dernière fois c’était un jumeau perdu… remarque c’est le même concept un peu). Et demain je bosse. Plus le moment de s’auto-psychanalyser toute la journée. Mais va falloir creuser.

La fête de la musique ici, c’est pire que le pire du casting de la nouvelle star…

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