
L’appel du large se fait de plus en plus pressant. Je voudrais être sur un Laser, seule à quelques encâblures de la côte et des plagistes… Seule maître à bord, dompter les éléments, ne faire qu’une avec le vent… Moi si petite face à ce monde si puissant.
Envie d’océan, de voile, de solitude…
Ce matin, en revenant d’avoir conduit Nonette à la gare (elle emmenait ses enfants rejoindre leur père, elle revient ce soir) j’ai eu un peu cette impression « I’m the Queen of the Wooooooorld » qui me fait tellement aimer la solitude du navigateur… J’étais dans ma Clio, sur l’autoroute déserté, sous un ciel bleu illuminé par un soleil puissant… Je roulais vite, fenêtre ouverte… La radio, pour une fois bloquée sur radio classique, diffusait la Petite symphonie pour instruments à vent de Charles Gounod. Rythme enlevé, hautbois et clarinettes, j’étais bien. En phase avec le monde, avec mon monde.
Evidemment ça n’a pas duré (c’aurait été trop beau) mais ces instantanés ont cela de magique qu’ils réconcilient l’âme avec l’univers, ne serait-ce que quelques secondes. Et que c’est sans doute ça qui me garde en vie…
allergie au Colza ou pas, je me sens lasse si lasse…
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