mambo sun - t-rex up'n down, then move 'round C'est surprenant. Depuis que je parle de tendresse - et comme je suis obsessionnelle, remember, et bien j'en parle tout le temps, en ce moment, everybody est au courant, bref -, et bien en face la réaction, c'est toujours la même. On ne rigole pas. On est plutôt sérieux, d'ailleurs. Comme si j'avais commis une espèce de sacrilège, ou une gaffe un peu naïve, non mais, un peu de respect, tout de même, enfin, on ne parle pas de la tendresse comme ça, avec cette désinvolture là, parce que c'est un domaine sérieux, la ...
Chronique #615 : Chamallow Day
shiver - giant sand (du rose, du blanc, du vert) Bien. Je vire guimauve. A angle droit. Epoque bisounours, première saison. La tendresse. La honte, le jour où je l'avais écrit dans un poème. Trahie. Par elle. Ma mère. C'est passé, ça fait plus mal. Encore un souvenir que je sors du terroir, ouais, on pourrait croire. Mais non. Celui là il est digéré, il est rangé. Bien que, déjà. Je n'aimais pas être là, quand j'offrais des bouts d'émois. J'ai toujours eu cette espèce d'incapacité vachement handicapante, aussi loin que je m'en souvienne. Vous savez, ce truc. Je ne sais même ...
Chronique #614 : Brise ma Rime
hello - courtney love sounds of silence Ce que je préfère, c'est dormir en cuillères. Devant ou derrière. Plutôt devant, d'ailleurs, rapport à l'enveloppement, il faut bien l'admettre. La respiration dans mon cou, et un bras autour de ma taille, et même dans le sommeil les peaux sont liées. Connectées dans le repos du guerrier. Il n'y a pas de lutte, pas de victoire, et je veux tenir ta main, et je veux que jamais tu ne te détaches, et je peux rester des heures comme ça, sans dormir, à me raconter ce que ça ferait, si quelqu'un était là juste pour ...
Chronique #613 : Wedging inside Smog
d'une rive à l'autre - jacno feat. romane borhinger faudrait calmer le rythme Je reste là. A attendre. A regarder, est-ce qu'il y a quelque chose de changé ? Rien, nada, tu croyais quoi. C'est pas grave, allons. Nous traversons une zone de turbulences. Veuillez garder vos ceintures attachées. Ne tentez rien, surtout, et on ne bouge plus, s'il vous plaît, et on ne respire plus, et on contrôle absolument tous les réseaux d'échanges, hop, hop, silence is required, tais-toi, et il faut que j'arrête de pleurnicher, et il faut que j'arrête d'espérer, de réclamer, de bougonner, et je me prends un ...
Chronique #612 : Tiens toi tranquille !
wheeler - pink pouah, pouah, pouah Je ne sais pas ce que j'ai. Je ne sais pas si je me complais dans ce truc, finalement, et pourquoi je n'arrive pas à reléguer tout le bordel ailleurs, forever. Merde, à la fin. I need some constance. Je ne sais pas donner, et encore moins recevoir, et je me gourre tout le temps, et c'est toute une éducation à refaire, et je suis bloquée, fatalement. Epaule paralysée. La douleur qui transperce. Humeur grincheuse. Nianiania. Je ne sais pas faire, putain, je me perds. Allô, la terre. What the fuck. J'ai trop de mémoire, et je ...
Chronique #611 : Sirocco Party Time
in a manner of speaking - nouvelle vague priscilla's talkin to you (arf) L'année dernière, je voulais une fleur d'hisbiscus sur le pied. Han ouais, trop bien, mega trendy même. Pas le tatouage de tout le monde, je vous prie de remarquer. J'avais découpé la fleur, d'ailleurs, et j'avais hyper imaginé le résultat, tu vois, ça fera comme ça, c'est vachement bien hein, ouais, carrément trop bien. Et puis on m'a dit que euh, le soleil, l'eau, toussa, c'était pas une bonne idée, figure-toi, en été faut éviter, et puis on m'a dit que ça allait saigner sa race, et que j'allais ...
Chronique #610 : Miroir, mon beau Miroir
non, je ne regrette rien - édith piaf your the one that i want Je suis allée le chercher vers midi. Un Mac Do, ça te dit ? Tu penses que oui. Et on le rapporte chez nous après, maman, just you and me, at least, juste tous les deux, et tous seuls. Ça fait longtemps, hein. Ça fait du bien. Il reconnaît la rue. Il est déjà chez lui, ici. Il voudrait qu'on installe son ordinateur, et il grimpe en haut de son nouveau lit, et il joue, et il parle du chat qui vivra ici, bientôt, c'est promis, et ...
Chronique #609 : Waitin Period
empty house - air droppin mind L world, j'étais pas sûre d'aimer. Et puis je suis tombée dedans. Fatalement. Façon puzzle, si on peut dire ça comme ça. Un peu de moi dans chaque endroit. Un peu de moi dans toutes ces filles, et c'est bien le minimum auquel s'attendre dans une série de ce genre, oui, c'est bien le minimum de retrouver des bouts de soi ici ou là, et il y a deux grammes de Tina, et trois cuillères de Dana, et une pincée de Shane, et le parfum de Bette, etc. Et peu importe avec qui elles couchent, ou ...
Chronique #608 : Complément d’Objet
love is all - roger glover sounds as some sigmund gimmick C'est une habitude à prendre, je crois. Un réflexe à acquérir, jusqu'à ce que ça devienne automatique, inconscient, un peu comme la marche, ou le vélo, ou même la lecture. Il faut du temps. Beaucoup. Il faut des watts, et de l'énergie, et garder la cap, un peu comme en mer, d'ailleurs, un peu comme le navigateur, qui dix fois par jour déplie la carte, et trace des lignes, pour observer les angles, et corrige la route, rapport aux vents, et aux dérivations des courants. Ho ho. Du calme. Je plaide ...
Chronique #607 : Movin On Up
die zauberflöte (öffnung) - w.a. mozart as i made up my mind Je confonds tout, c'est ça l'histoire, et il va falloir attendre septembre, as expected, pour m'éclaircir les idées. D'ici là, je vais laisser mijoter. Tranquille, tranquille. Pas question de se laisser emmerder. Non mais. Je sais à quoi tu joues, à l'intérieur, vas pas imaginer que j'ai oublié. Je connais tes codes, princesse. Tes moyens détournés. Vade retro, et fiche-moi la paix. Je ne suis pas assez forte, encore, ou bien c'est même autre chose, d'ailleurs. Anyway. Je vais pas te laisser m'écraser, ni même t'écouter. Hop, hop, hop, get ...