
Tu te réveilles et t’as pas envie d’ouvrir les yeux et tu te dis merde c’est épuisant la pesanteur.
somehow i lost my way
T’as mille choses à faire mais tu les reportes les unes après les autres et tant pis si ça va te retomber sur la gueule demain puisque c’est aujourd’hui que tu n’y arrives pas à délivrer la bestiole et tu commences à bien la connaître celle-là et tu la cajoles pour qu’elle ne terrasse rien de plus et tu lui dis que ça va aller et que ça va passer et tu serres les fesses encore et encore. Tu as appris à combattre alors tu sais quand il faut déposer les armes mais ça te sidère toutes ces nouvelles images derrière le tain du miroir, comme quelque chose d’incontestable mais imperméable et c’est bien sûr cette incompatibilité qui terrasse ton énergie. Les mots clignotent. Ses mots à ELLE dont tu comprends le sens et la portée seulement c’est pas en parlant qu’on réapprend à marcher et ça t’agace grands dieux qu’est-ce que ça t’agace bordel, tu croyais avoir passé l’âge de théoriser les pratiques et vice-versa. Alors tu te dis qu’il faut du temps mais t’es impatiente. Tu te dis qu’il s’agit d’une petite révolution tout de même et que c’est un peu naturel toute cette confusion. Tu cherches ce que tu as perdu et pourquoi c’est si important de le retrouver. Tu découvres qu’il faut regarder dehors surtout, en direction de cette faculté que tu as à toujours repérer les manques ailleurs et à vouloir te transformer en superhéros de la vie. Tu cherches à comprendre. Again. Step by step.
«Ne pas me coucher me donnait l’impression que j’avais trop à faire pour dormir et m’épargnait le moment cruel de la confrontation avec l’obscurité et le silence, où seul mon cerveau serait là pour se tenir compagnie et s’apercevrait qu’il ne sait plus de quoi se parler. Trente ans et déjà plus rien à se dire, mais mon Dieu, on n’ira jamais jusqu’aux noces d’or.» F.C.
Leave a Reply