
Alors t’as du mal à te plaindre hein parce que tu sais qu’il en existe tellement qui voudraient ça, ces images d’épinal plaquées sur la famille nombreuse (famille heureuse)(un pour tous et tous pour un). T’as juste l’impression d’être une enfant gâtée quand tu racontes que c’est pas aussi marrant tout le temps. Parce que t’as juste cette nécessité de respirer sans qu’on vienne remarquer que t’es un peu essoufflée et qu’on voudrait bien savoir pourquoi tout de même et qu’on se demande si tu manges assez. Ou s’il faudrait pas que t’avales un quart de lexo et puis après t’es gentille tu vas écrire une chanson qui dira combien c’est chouette d’être ici puisque c’est ton rôle ça, écrire des chansons. Ouaip. Tu peux pas lutter. Tu peux pas expliquer ce désespoir d’avoir été programmée dans une case et t’as juste envie d’éclater les murs pour te barrer loin, là où tu trouveras des bras qui s’intéresseront à ce que tu as dans la tête plutôt que dans l’estomac. Là où on se regarde dans les yeux sans avoir peur de dire je t’aime.
Bien sûr que t’es pas toute seule à constater les ombres au tableau. V. est là et JIM aussi et tu sais pas très bien où tu serais s’ils n’avaient pas éclairé tes horizons. Et puis il y a lui, the little brother. L’âme soeur pour qui tu pourrais à peu près faire n’importe quoi parce que tu es fière qu’il soit si irrésistible.
Et aujourd’hui, c’est son anniversaire.
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