
Pompon, le poisson de Loustic – offert par ma mère dans une fête foraine – est en pleine agonie. C’est insupportable, je ne peux pas. Envie de le balancer dans le caniveau pour que ça s’arrête, pas envie de répondre aux questions de Loustic – pas plus perturbé que ça, mais quand même…
est-ce que je serais grande, un jour ?
La mort me terrorise. Même celle d’un poisson rouge dont je n’ai, objectivement, rien à foutre. Pourquoi ? Faut que je bosse ça avec ma psy – le jour où j’aurais vaincu ma paresse et aurais pris rendez-vous… j’en ai besoin, pourquoi je ne le fais pas hein ???
Ca n’est même pas le fait que quelqu’un soit mort, qui me paralyse. Même pas la peur de mourir, moi. Mais c’est la mort elle même en ce qu’elle a de terrible et d’inconnu, et c’est les émotions des autres… Je n’arrive pas à gérer.
J’ai demandé à mon père de s’occuper du poisson avant demain matin. J’espère qu’il le fera.
RIP, Pompon…
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