
Et puis je me suis laissée tenter, il y a huit mois, et là, révélation. Le cannabis est le meilleur des anxiolytiques, il calme et apaise… Je ne fume pas beaucoup, juste un peu, juste à la place du Valium ou autre Lexomil. Quelque part je culpabilise, je suis mère de famille, blabla… mais je voudrais avoir le droit de fumer. Je voudrais que la France cesse d’être hypocrite, je voudrais qu’on écoute les médecins qui disent que le cannabis n’est pas une drogue dure, qu’en prendre est moins grave que de consommer régulièrement de l’alcool… Je voudrais avoir le droit d’en faire pousser sur mon balcon, je refuse l’idée d’être une délinquante.
Je n’en fais pas l’apologie. J’essaie de dire qu’entre les médocs et le cannabis, il n’y a pas le bon et le truand. Que si j’en ai besoin, c’est pour vivre mieux. Que j’en ai marre qu’on montre partout des gens qui s’explosent la tête à la Vodka ou au Champagne en leur donnant l’image de bons vivants, de gens cools et sympathiques. Alors qu’on fait des émissions sur le cannabis en présentant des dealers à la petite semaine, en invoquant l’escalade soit-disant obligatoire vers la coke ou l’héroïne, et des malades obligés d’aller se fournir illégalement dans des pharmacies suisses pour apaiser leurs souffrances.
Je dis que ça n’est pas une solution, de fumer tout court, de fumer de l’herbe, de boire, d’avaler des médocs. C’est juste un moyen. Et tant que c’est fait avec modération…
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