Il y a cinq ans... demie-finale France-Croatie... naissance de Loustic. C'est mon anniversaire de maman, aujourd'hui. Cinq ans déjà... Chaque année c'est la même chose, je revis la journée comme si j'y étais. Mon réveil vers 10h vaguement nauséeuse avec ces vagues qui montent et qui descendent au creux de mon ventre... Le bain que j'ai pris, mon arrivée à la clinique, l'incrédulité de la sage-femme face à ma non-douleur, l'arrivée de Machoman le gynéco... Puis tout s'accélère et Loustic arrive en deux heures... 14:45, je suis maman !!! Je donnerais n'importe quoi pour revivre ça. Loustic est parti hier chez son père. ...

Pompon, le poisson de Loustic - offert par ma mère dans une fête foraine - est en pleine agonie. C'est insupportable, je ne peux pas. Envie de le balancer dans le caniveau pour que ça s'arrête, pas envie de répondre aux questions de Loustic - pas plus perturbé que ça, mais quand même... est-ce que je serais grande, un jour ? La mort me terrorise. Même celle d'un poisson rouge dont je n'ai, objectivement, rien à foutre. Pourquoi ? Faut que je bosse ça avec ma psy - le jour où j'aurais vaincu ma paresse et aurais pris rendez-vous... j'en ai besoin, ...

Depuis que je fume - un peu - du cannabis, je ne peux pas m'empêcher d'en parler, de tester les gens sur le sujet, d'étaler mon récent savoir... Comme si je cherchais l'approbation universelle... Il est des causes douteuses que je porte en moi... J'ai découvert le cannabis en clinique psychiatrique (quel paradoxe...). Avant, je n'y avais jamais goûté, aucune envie, peur de l'interdit, aversion pour l'odeur. Et puis je me suis laissée tenter, il y a huit mois, et là, révélation. Le cannabis est le meilleur des anxiolytiques, il calme et apaise... Je ne fume pas beaucoup, juste un peu, juste à ...

Un mois et des brouettes sans écrire... Une fois de plus, c'est sûrement par envie de digérer avant de retranscrire... ça doit être fait, car l'envie de me raconter ici est revenue... I'm back... Fin mai... mon licenciement signé, une liberté nouvellement acquise, la perspective de vacances... Tout allait presque bien, d'autant plus que Capitaine Flam était aux abonnés absents. Le premier juin, j'ai fêté mes trois mois sans points de suture, et surtout sans envies de scarification... J'étais fière de moi (il m'en faut peu...) Et puis nous sommes partis en Grèce, Loustic et moi. C'était idyllique, vraiment. Un soleil omniprésent, lui ...