T'entends toi là-bas ? C'est FINI de jouer. game's over Merde tu sais bien que tu perds tout le temps à ce jeu là ! T'en as pas marre des symphonies à deux temps et de ta tête ensorcellée (on se demande bien par qui d'ailleurs) et de ces fantasmes de warrior (tm) ? Bien sûr longtemps j'ai dit pardon. Parce que bon. La vérité c'est que je t'aimais à en crever et que c'est jamais une solution cette histoire de corde autour d'une poutre (ouais et en plus tu vois j'ai même pas de poutre dans ma maison, enfin pas une seule ...
Chronique #415 : If you believe…
Vlan. réflexion à la con Tu as la preuve et c'est comme si tu répugnais jusqu'au dernier instant à abandonner tes doutes confortables. Tu n'as pas envie du tout que tout ceci soit tangible oh ça pas du tout mais c'est le prix à payer pour avoir gobé les fruits défendus. Tu as découvert des sens cachés derrière des portes barricadées et puis tu as compris que c'est bien obligé d'agir comme ça, de faire du marketing humanitaire bubble-gum avec l'espèce. Que la vie c'est insupportable autrement. Vain. Qu'il n'y a qu'une seule chose à faire et c'est certainement pas ce qui ...
Chronique #414 : Ombre et lumière
Alors ça y est tu as trouvé la page de l'histoire. itinéraires Tu connais la suite et gageons que cette fois encore ça ne va pas se jouer autrement parce que tu n'en as pas très très envie et moi non plus. Mais il y a une différence et de taille, cette fois. Toi. Je me rappelle comment c'était à chaque fois et je peux même resituer les époques parce que je suis super forte quand il s'agit d'emmagasiner les pires des souvenirs. Mais tu es là à sourire gentiment devant mon effarement quand vient la certitude épouvantable - mon dieu je suis ...
Chronique #413 : Love and sea… (suite)
Il avait dit je passe te prendre à cinq heures. where the wild roses grow Il est arrivé un peu en avance et tu as lancé ton sac dans le coffre de sa voiture et puis il a démarré. Il y avait cette musique de l'espace et personne sur l'autoroute alors c'est venu d'un coup la sensation d'avoir débranché la prise et tu as décollé et bordel c'est pas croyable comme c'était bien. Mais tu vois je n'arrive pas à écrire tout ça, les gros pulls et sa bagnole de crâneur et toute cette fumée sur la plage et vos rires de gosses ...
Chronique #411 : Love and sea…
Parfois comme tout de suite ça m'épuise de vivre au coeur d'un labyrinthe. insomnie Je leur ai laissé trop de prise et trop d'emprise alors je dois défaire les fils tissés par le temps et démonter les mécanismes en taisant cette peur bleue de tout pulvériser (de tous les tuer). Assumer ses désirs ouais c'est ça la clé et comme d'habitude il a fallu trente-quatre coups de marteau dans le crâne avant que je réalise ce que ça voulait dire pour de vrai et comment il fallait faire pour que ça marche. Je te dis pas comment elle s'affolle l'autre devant les ...
Chronique #410 : Me, myself & I
Te revoilà. welcome back Tu as manqué. Beaucoup. Il y avait les heures qui passaient et l'incertitude croissante pendant que ces traces de toi ici et là s'évanouissaient sans faire de bruit. J'ai cherché partout à retenir ton souvenir tellement c'était pas possible d'avoir respiré ton souffle entre-parenthèses. Te ranger dans un tiroir à magie, voila ce que je demandais... irradiation permanente du sang qui coule dans mes veines. J'ai supplié, j'ai imploré. Et te revoilà. Toi et ton sourire ultra-brite et cette tendresse pour moi et bordel tu tombes bien tu vois c'était trop dur sans toi j'ai pas tenu quarante-huit heures. ...
Chronique #409 : Life as a game (I)
Je ne lis jamais plus mon horoscope. J'en ai rien à foutre de savoir à l'avance que le mois va pas être facile facile pour vos finances natifs du deuxième décan, ça la banquière s'en charge. Et pour le reste et bien j'ai mes oracles. mes petites superstitions Le premier et c'est aussi le plus ancien (et le plus classique, j'admets, rien de révolutionnaire avec cet oracle là), c'est pile ou face. Pile si je mets des talons pour aller chercher Léon à l'école je me casse la gueule / Face non. Pile j'annule le dîner avec P. ce soir, Face non. ...
Chronique #408 : So exciting
De moi à toi, c'est parfois très facile de prendre sa psy pour une conne. don't ask me why Et quand tu croises son regard après tu lis dans ses yeux : AH AH JE SAIS TOUT. Et là tu te souviens que tu l'avais lu mille fois et qu'on te l'avait répété autant. Qu'il arriverait ce jour où tu n'aurais plus du tout envie de la voir et que c'est justement là qu'il faut y aller parce que tout ça c'est de la résistance on vous a dit. Ouaip ouaip. J'étais avec toi tu sais ça, que j'étais là quand tu ...
Chronique #407 : Fin des vacances ?
On en a bien profité toi et moi. Les autres vous n'avez pas manqué. dernier soir, dernière nuit Tu dois partir. Il y a cet accord tacite, c'est impensable de déroger oh la la formellement - oublie tout de suite ce que tu allais penser. Tu dois partir et emmène-moi mais pas chez moi. Ouaip ouaip. Je ne sais pas si je vais être triste ou bien même pas. C'est complètement con à écrire mais voilà je ne suis plus la même. Ouaip. Me voilà pixellisée à l'ectoplasme. Tout un programme, je vous le fais pas dire. Seulement j'ai un peu la ...
Chronique #406 : En aparté
Ce que j'écris n'a aucun sens. just to tell Pas de panique. C'est normal. sinon rien de bien nouveau, la vie est une chienne-sa race.