Chronique #545 : After Care

13 mai 2005 0 Permalink 0
i miss you – rolling stones
walkin on eggs !
Elle te dit, qu’est-ce que t’as aux yeux, ils sont bizarres, on dirait que t’as pleuré. T’aimes pas quand elle vient comme ça, t’aimes pas qu’elle fasse irruption au milieu de tes soirées. Et d’ailleurs. Ces jours çi, tu fais comme si elle n’existait pas. La vie, c’est mieux sans elle, t’aimes pas l’image qu’elle te renvoit. Mais bref. Pleurer. C’est pas tellement ça, à vrai dire, on en est même loin. Pleurer, mais pourquoi faire. Les réserves sont à sec. Faudrait ouvrir d’autres vannes, pour retrouver des larmes. Perdre tes illusions sur elle. Renoncer. Vider, vider, la tristesse et la mélancolie. Pas envie. T’as senti les ailes frémir, tout à l’heure. Journée à cent à l’heure. C’est toi, la star de Cannes. Va falloir redescendre. Seulement c’est tellement bon, encore meilleur que la meilleure des cames, well, you can tell by the way I use my walk… Tu lui as parlé, un peu. Comme pour mieux coller à la réalité. Ton indifférence c’était pour de faux, bien sûr. Tellement peur qu’ELLE ait la trouille. Tellement l’habitude qu’on s’en fiche, qu’on comprenne pas. Qu’on refuse d’admettre. Qu’on regarde. Qu’on délaisse. Ils vont loin, tous tes tests. Maintenant c’est toi qui pars. Alors tu penses. C’est pas les mêmes enjeux. T’as besoin de savoir. Tu lui demandes son avis, presque. Tu transfères de l’intellect. ELLE te fait tourner la tête. Ouais, c’est bon, t’as raison. Réglées en deux minutes, tes interrogations. Forcément. C’est pas facile de voir les détails, quand on est perché à trente mètres. Vachement plus simple avec un miroir, c’est ça l’histoire. Tu te fais discrète. Personne t’as vu, s’il te plaît la vie ne me regarde pas. Laisse-moi tranquille. Oublie-moi. Je me débrouille très bien sans toi.
c’est pas possible, de bavarder autant… va falloir que ça s’arrête, oulah.

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