
«Catharsis n. f.
Mot d’origine grecque (« purification ») désignant la fonction par laquelle un spectateur de théâtre, notamment d’une tragédie, se trouve « lavé » ou « purgé » de ses passions ou inclinations coupables au spectacle du destin des héros mis en scène. Par extension, on parle aussi de la fonction « cathartique » du théâtre en général (= la purgation des passions)»
Merci D. toi qui sait tout ?!
Anyway…
Courte durée. Parce que ce matin, peut-être que c’est ça mon problème, le matin. Léon me rejoint, tout va bien, il s’en va – il a une vie raisonnablement harmonieuse lui, pourvu que ça dure… Il s’en va et voilà. Que vais-je faire de cette journée ? Que vais-je faire dans l’attente du soleil qui se couche, cet instant où ma vie renaît…? Incapable de lire même pas possible de faire un seul tour en vélo le soleil m’ennuie et la pluie aussi, agacée impatiente désoeuvrée non pas envie de planter des arbres non pas envie de dormir non pas envie de nager non pas envie de peindre non pas envie de ballade non pas envie de conduire je suis vide et vidée… envie de rien juste que le temps passe, juste. Comment écrire et quoi et pourquoi, comment offrir – comment participer – comment être aimable ?
Même pas capable de faire le moindre effort. Je vais perdre Léon dans trois jours, pas pour très longtemps mais quand même… je profite. Incapable d’écrire une ligne au milieu de cette foule de ces questions de ces sollicitations permanentes. Dans trois jours je m’en vais. J’ai hâte et j’ai honte.
Le soir, again, qui arrive, enfin… T. est là, et puis V., et puis PJ, et puis plus de questions. Tout comme avec ma girafe. Croire que je pourrais écrire. Croire que c’est possible finalement de ne plus chercher de porte de sortie. Vivre, et puis c’est tout.
Nobody else to blame…
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