
Léon, ici je n’arrive pas à écrire, Léon, c’est tellement difficile de croire que c’est possible, que c’est enfin possible justement. Tellement difficile de lutter contre cette envie d’ailleurs, fuir, Mallarmé partout dans ma tête et dans mes rêves… Pourquoi est-ce que je ne suis pas allée chercher ces passeports bordel… J’ai peur voilà une fois encore j’ai la trouille, sans aucune raison. Sauf que tous les moyens sont bons hein. Tellement plus facile de ne pas y croire que d’oser se lancer. J’ai l’histoire pourtant pour une fois, le début le milieu et la fin, je sais ce que je veux y mettre je sais ce que je veux écrire, déverser, et peu importe si ça débouche sur pas grand chose.
Et D. si adorable au téléphone, et moi à qui il manque un je ne sais quoi de je ne sais quoi… Je suis tellement fatiguée…
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