Je suis vidée. Des années que je garde tout, que je gonfle, que je compense et compense… tout et n’importe quoi par tout et n’importe quoi. Croire que si je suis, si je fais, si j’agis comme ils veulent je ne les décevrais plus. Croire que je peux taire cette vocation d’écriture, croire que je peux rentrer dans le rang, faire semblant d’être comme eux et me taire, pour qu’ils m’acceptent – pour qu’ils m’aiment. Et c’est terminé. Pas complètement, encore des tas de choses à lâcher – à commencer par cette flegme déroutante – je l’ai réalisé hier…

Je suis vidée.
Résurrection, rebirth, whatever.

Agréable. Renversant.

Je pars rejoindre Léon, et nous allons faire du bateau. Sourire.