Bon, en cherchant l’objet du délit – j’avais oublié ou peut-être même occulté le titre du magazine en question -, je viens de lire celui paru dans ELLE cette semaine. Manque de bol ce n’était pas celui que je cherchais, manque de bol ça fait du coup deux horoscopes cette semaine, coup de bol celui de ELLE me promet monts et merveilles.

Parce que les horoscopes, je ne crois jamais le meilleur. Donc ça n’est pas très grave, d’avoir lu ce deuxième horoscope. En revanche, j’accorde un crédit irraisonné au pire. La poule, l’oeuf, la poule, l’oeuf… aujourd’hui, il s’est avéré que celle qui avait prédit la chute de la station Mir sur Paris (ah ah ah) avait prévu pour moi cancans rumeurs et calomnies. En extrapolant un peu, voire beaucoup peut-être, ça s’est materialisé. Trois personnes, issues de trois cercles différents, ont tenté de plomber ma journée. Mais ça a râté, même pas mal !!!

Au fur et à mesure, chaque jour prend un sens, chaque jour prend son sens, j’aime chaque journée. Enfin presque. Aujourd’hui, les contre-temps pénibles ont glissé sur mes plumes de vilain petit canard. Quelle évolution, c’est stupéfiant. Va te faire foutre F., je t’emmerde S., tu te prends pour qui Fbis (et ton accolyte Sbis) ? Je suis grossière, tant mieux tant pis. Aujourd’hui il y avait plus important, il y avait plus futile aussi. Il y avait mes bouquins de psy arrivés par la poste, pile avant un week-end à la campagne avec Loustic et toute la smala, promesse de journées paisibles, enrichissantes, joyeuses – je vais retrouver ma bulle. Il y avait aussi ce sentiment grandissant de voir, de comprendre. Ma mère, mon père, leur mode de fonctionnement, leur comportement… mon détachement de tout ça, mon recul. Pas encore prête à prendre mon envol, mais beaucoup plus lucide… Pas encore tout trouvé ni tout compris, mais moins disposée à subir leurs manipulations, capables de les affronter – un peu, surtout mon père – sans avoir trop peur…

J’ai retrouvé l’espoir, je crois bien. La confiance en moi, en la possibilité, grâce à l’analyse, d’être peut-être enfin un jour capable de me libérer de cette perpétuelle quête du désir de l’autre. De ce perpétuel besoin de justifier ma présence par de la surcompensation, et j’en passe.

«Je ne suis pas l’enfant qu’ils désiraient avoir, et alors ? En tous cas moi j’ai eu l’enfant que je désirais avoir…» – dernière phrase avant la scansion, lundi.