Chronique #159 : Ensorcellée

01 juillet 2004 0 Permalink 0
Quelle métamorphose, je suis bluffée. Même mon coup de parano hier soir n’a pas résisté. Je flotte dans une espèce de brouillard rose et lumineux.
Je vais bien, tout va bien.
Rien n’est grave, tout va bien, rien à foutre de rien, c’est la fête. Fou comme cette séance lundi m’a fait du bien, libérée. Le symptôme est loin, aucune angoisse, pas de percutage d’estomac. Les idées continuent de se dérouler, et si en fait la vérité c’était que je n’avais pas souhaité de père pour mon fils, parce que je voulais juste offrir un fils à ma mère… Je vais trop loin peut-être, surement, dans mon délire interprétatif…

Mais je lis moins la SPP & consorts. J’ai repris pied dans le concret. J’ai hâte de voir ce que va être la prochaine séance, je n’en attends rien (puisque je suis déjà partie dans la projection changement-de-cadre-à-la-rentrée), je suis curieuse.

Je manque de temps pour moi, pour digérer toutes ces nouvelles choses, ces émotions. Pas un jour de farniente bullesque depuis le 22. Je n’ai pas l’habitude. Je rallonge les journées, me lève plus tôt… Je voudrais me multiplier, faire trente trucs en même temps, faire chauffer mes neurones… Me complaire dans cette bulle de joie sereine mêlée de hâte et d’appréhension (malgré tout), laisser s’envoler les fantasmes, projeter projeter et encore projeter… Etre un peu folle.

Peut-être que c’est bien, de ne pas avoir ce temps là. Peut être que c’est bien que je bosse tout l’été. Peut être qu’il faudrait aussi que j’entreprenne ce que j’ai promis de faire et que je n’arrive pas à lancer (comme toujours…). Peut être qu’il faut que je canalise (enfouisse) encore plus cette frénésie analytique. Jusqu’en septembre.

J’ai pas envie.

Encore un ptit symptôme du rite du soir ? Je vais pas être contente, demain… Déjeuner avec BO. ce midi, ai beaucoup (trop) parlé de moi. Au boulot, c’est mieux.

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