Chronique #532 : Karma story

25 avril 2005 0 Permalink 0
call me – blondie
emotions come I don’t know why
Hier soir, tu as fait un lapsus. Pas n’importe lequel, encore une fois. Quelle bonne nouvelle. Quelle putain de bordel de bonne nouvelle même. C’est parti. Envolé, évaporé. T’es épatée. Waow, trop bien. Les trucs qui tombent au bon endroit, la meilleure combinaison. Tu te sens invincible. Things’re under control. Tu trouves les bons réglages, clés en mains. Hop hop hop. T’as grandi on dirait, tu comprends mieux. Reste le gros dossier, évidemment. Le truc qui t’enrage, le noeud désagréable. T’as mis des mots dessus, l’autre jour. Tu les as écrits dans ton carnet, sans les lire. Tu attends quelque chose qui ne viendra jamais, joue pas les stupides, s’il te plaît. Fallait pas commencer. Fallait pas imaginer que ça passerait comme une lettre à la poste. Tu te croyais inconsciente, peut-être. T’as sauté des pages. T’as loupé des chapitres. Ce que parler veut dire. Une grosse boule enchevêtrée. Les destins croisés. Celui qui était plaqué. Abréaction. Chaque jour qui passe l’horizon s’éclairçit. Celle que tu es, ce qui te fait envie. Il faut travailler. Il faut plonger. Il faut lui parler, à celle qui est en colère. A celle qui crie, qui voudrait tuer. Tu l’as vue en vrai, presque. Ce regard particulier. Pas le même que l’autre, pas le même que ce regard triste qui t’aimante à la laisse à chaque fois, mais celui que tu as quand tu es fâchée contre toi, et qu’on sait pourquoi. Celui qui fuit, qui bloque. Celui qui veut effacer le souvenir. Faire taire les voix qui font peur. Celui qui ne veut rien lire en reflet. Pas facile à négocier. C’est jamais facile d’affronter, tu penses bien. Et puis quoi faire. C’est pas franchement le moment. Il faut que tu te pardonnes, certainement. Pas besoin pour ça d’aller se lancer dans de grandes déclarations. Seulement il faut plus que ça arrive, il faut crever l’abcès. Han, comme si c’était un truc enfantin. T’attends qu’il valide mais tu vois la scène comme si tu y étais. C’est Guignol qui se prend pour Polichinelle. Quel bordel. Quelle fatigue. Qu’est-ce que ça peut faire. C’est bien aussi, la bulle. Karma d’escargot. Demain, tu vas poser des valises chez ELLE. Délester. Ça va faire du bien. T’as changé de décor. T’es un peu perturbée, on va dire. Un peu déboussolée. T’as pas l’habitude. C’est vachement agréable. Un peu facile, aussi. Le problème, c’est que tu vois pas tellement par quelle issue t’en sortir. T’as pas le bon dénouement. Tu sais pas ce que tu veux, à vrai dire. T’hésites tout le temps. Tu t’accroches aux faits. Inutile de combattre la rage. Inutile de t’épuiser à tout contrôler.

Faut remonter aux origines.

comptes à rebours enclenchés, so great…!
à part ça, qui veut jouer au blindtest moi si j’étais un cow-boy ? ;)

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