Non pas qu’il soit difficile de geindre pour écrire, non c’est pas cet inverse là, c’est l’autre, écrire pour clamer une sorte de liesse, raconter une journée plutôt gaie, on verra bien demain mais aujourd’hui tout va bien merci. C’est à peu près ce que j’ai dit à ELLE, il y a un signe qui ne trompe pas, ces jours-çi je rêve beaucoup, c’est agréable d’ouvrir les vannes de la résistance, déblocages en série, waouw.

Déjeuner avec S., merci madame pour à peu près tout, j’espère que l’autre lunatique s’est acheté des talonnettes… (en aparté : tu dis quoi si la prochaine fois je me colle des lentilles vertes ? ;)), et puis la rue de la Roquette et les QG habituels, et puis j’écris comme jamais, tout le temps et partout, et puis j’ai lu des tas de trucs, et puis je compartimente, je discipline, je me calme, je me repose.

Dans la série aussi je pense que la nouvelle banquière chargée de mon compte a perdu mes coordonnées et ça m’arrange. J’ai beaucoup ri dans le train, hésité à aller quémander de l’herbe aux petits mecs du fond, balancé un coup de coude à mon voisin un brin collant, roulé à fond en pleine forêt musique pleins tubes, sauté sur les lits avec Léon, configuré un blog pour une parodie de commerce équitable, que des conneries qui font du bien du bien du bien.

Et puis c’est tout.