
Journée parisienne, j’ai erré chez les bouquinistes du Marais, quel bonheur, j’adore ces gens à l’allure incroyable, à la passion débordante, les livres en piles, des pépites partout, je fonds sur un Fante, un Claudel, un Hemingway, comme l’impression de voler un trésor, pardon Monsieur dis je pourrais pas venir travailler dans ta boutique ? Pas le culot de proposer, mais que je suis bête quand même. Avant j’ai déjeuné avec S., inchangée, elle me fait rire elle m’écoute – je parle trop évidemment -, et puis elle me sort des photos improbables de New-York. Je suis fière d’être blonde tu vois Madame ! BtB annule la soirée ciné, tant pis tant mieux, je crois qu’il a bien fait. ELLE parle beaucoup aujourd’hui, bizarrement, c’est perturbant ça, difficile de cracher la merde très loin quand sa présence se matérialise tellement… Je sors et Fayït au téléphone, deux étrangères au bout du monde en quelques sortes.
Et j’ai un putain de sourire plaqué sur le visage.
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