Chronique #338 : Who loves the sun

10 octobre 2004 0 Permalink 0
J’attends.
who loves the rain
Je suis en désordre et j’attends. Omnubilée par des fantômes. En proie à de curieuses superstitions. Oscillante.

Samedi après-midi, Paris. Encerclées par les verts irlandais (et non par les supporters de l’ASE, c’est pas parce que Ben habite dans le coin qu’ils auraient subitement décidé de prendre d’assaut la Bastille…). E. et moi posons les bases. Oui ça va marcher, c’est obligé. Un peu la seule issue un peu la seule envie. Il faut y aller, évidemment ça fait peur – c’est tellement plus facile de rêver, de ne pas y croire, de ne pas essayer. Très politicien. Alors merde, ça suffit. Allons-y.

Samedi soir, anniversaire de R., grande fête orientale. Amusante coïncidence, je ne suis pas dépaysée. Regard voilé souvent, je ne sais pas pourquoi cette mélancolie, ce désarroi, ou je sais trop bien au contraire. Ne pas plonger. Ne pas penser, je m’étourdis.

Dimanche gris. Pfff. A quoi bon. Vertige, tout se mélange, journée trampoline, oui mais non, retour des listes, des projets, du découragement avant même de, des retrouvailles, de l’impatience, des supplications, du désir, du manque, de l’attente, du rire, de l’espoir, des souvenirs, de l’incompréhension, de la déraison, de l’attente improbable, un vrai tourbillon.

N’importe quoi.

Demain ou le premier jour du reste de ma vie.

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