
Finalement je crois que je n’aime pas l’été.
ou le cul entre deux chaises mais c’est moins romantique.
Déjeuner en famille. Eternel grand écart, choisis ton camp camarade. C’est toujours un peu la même histoire. Pourquoi cette vie n’est-elle pas faite pour moi. Et blablabla. J’ai hâte que la saison se termine. Hâte de retrouver ma psy l’exorciste. Je sais pourquoi tant de mélancolie. Je sais que c’est ce qui me maintient en vie. Langueur et nostalgie.
Peut-être que j’aime ça – le syndrome du poète maudit. Appuyer là où ça fait mal, l’arme absolue de la névrose narcissique. Pas question de renoncer aux utopies, et si je partais au Népal sac au dos, et si je quittais tout une bonne fois pour toutes, et si je prenais des risques un peu. Oui mais c’est pas possible, toujours une foule de raisons plus ou moins bidon. J’attends un signe, une révélation. Et mon coeur bat trop fort. Mes doigts dans la prise. Just move.
Je rentre ce soir. Sans Léon.
J’ai passé l’après-midi à coder du PHP pour rien, mais que c’est con l’entêtement parfois !
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