Chronique #190 : Mental groove records

22 juillet 2004 0 Permalink 0
Pile… face à tout ce que je devrais faire je recule. Face… pile le besoin de faire tout ce qui me plaît. Putain de contradictions à la con.
it’s a lovely day…
ô comme je connais cet état. Extatique fanatique ascétique chamanique les journées sont trop courtes je ne dors plus je ne mange plus je vide je vide expulsion pulsion comment faire douze choses en même temps quand on n’a qu’une seule vie. Hypertension.

C’est pas très grave d’être électrique. C’est même agréable de se sentir vivante, humeur au beau fixe rythmée par deux trois coups de gueule – rien de grave tout va bien. Il paraît que ça ne dure pas. Je sais que ça ne dure pas chez moi. Les cicatrices sont partout. Pas pour moi la piscine cet été. Spectre d’une dégringolade familière. Bras tendus j’agrandis la bulle – je ne veux plus étouffer. Opération séduction. Ne pas mettre la pression, juste flotter et sourire. Laisser de la place à l’imprévu – sans inconscience ni hyper-vigilance.

Du pur coaching de mégalo, tout ça. Putain de dream-team avec D. mon boss. Adoption mutuelle. Coupable d’avoir ruiné définitivement mes bonnes résolutions. Les mots me manquent soudainement. Comment coucher ça sur le papier. Raconter. Je crois qu’il m’a choisie parce qu’il m’a reconnue. Une espèce d’intuition âme soeuresque. Pas d’amour non aucun désir même. Ce qui m’arrange pour tout dire rapport à ce joli garçon que j’ai séquestré une bonne partie de l’aprem dans mon bureau, boulot oblige – des fois c’est pratique. C’est totalement inconvenant d’avoir des yeux pareils, une bouche pareille. Foutage de gueule Monsieur le Bogosse. Et puis il fait trop chaud, sale temps orageux, moiteur extrême. Si tu avais su lire dans mes pensées… Toi et ta petite gueule d’ange, on aurait pu s’amuser.

Non mais voilà où j’en suis. Radio Caroline en mode repeat, Miss Kittin power à fond les décibels, I was born in 1973 in Grenoble. Balancé trois caisses de CD pourraves même pas déballés, du temps où N. bossait chez Universal – qu’est-ce qu’elle voulait que je foute de la liberté de penser de Florent Pagny, ça reste un mystère. Perdu trois kilos en deux jours. Compulsion de mots, écrire, écrire, écrire.

Je manque de temps c’est cruel.

Panne de réseau ce matin au bureau, y a pas pire comme punition. C’est ce qu’il fallait pour que je me mette à bosser. En rentrant, carte postale de ma Girafe. C’est con, incongru, tellement improbable une carte postale au beau milieu de mon cyberworld. Agréable.

No Comments Yet.

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *